Valérie Pécresse (Les Républicains), a chiffré à 500.000 euros les dégâts commis lors des manifestations contre la loi Travail, annonçant que la région porterait "plainte systématiquement" contre les dégradations et les violences lors de son passage dans l'émission C Politique sur France 5. "La facture pour l'Île-de-France aujourd'hui, c'est 500.000 euros de travaux de réfection dans les lycées", a déclaré la présidente de la région Île-de-France. Elle a prévenu que la région porterait "plainte systématiquement contre toutes les dégradations, contre toutes les violences".
Valérie Pécresse a reproché à l'inverse un manque de réaction de la part de l'exécutif. "Moi je demande qu'il y ait une condamnation ferme, définitive, sans ambiguïté de cette violence" or "j'entends très peu de membres du gouvernement, très peu de responsables de la majorité", a-t-elle déploré. Selon l'ex-ministre, "ils ont peur d'un mouvement qui est né de l'insatisfaction d'une partie de la gauche face aux mensonges de François Hollande, à ses virevoltes politiques successives, et à son absence de résultats".
Elle a par ailleurs jugé que de telles manifestations constituaient "un vrai danger" face à la menace terroriste.
"Je suis pour la liberté et la démocratie mais aujourd'hui on est en risque Vigipirate rouge (...) J'en appelle à la responsabilité de ceux qui sont dans ce mouvement" au moment où "le risque terroriste n'a jamais été aussi élevé", a-t-elle affirmé. "Si des 'Nuit debout' arrivent dans les transports et qu'un terroriste se mêle au mouvement, qu'est-ce qui va se passer, comment est-ce qu'on peut gérer ça?", s'est notamment interrogée la présidente de l'Île-de-France. Valérie Pécresse a ainsi emboîté le pas de son candidat à la primaire de la droite et du centre, François Fillon, qui avait déjà dénoncé un mouvement incompatible avec l'état d'urgence.
Pour Valérie Pécresse, il serait en tout cas "souhaitable qu'on évacue la place de la République ou alors, si on ne l'évacue pas, que les manifestants eux-mêmes la sécurisent et empêchent la casse, l'agression des policiers, les dérapages". La mairie de Paris, sollicitée via son service de presse, a indiqué qu'elle demanderait un simple "constat d'huissier" concernant les dégradations sur cette place devenue lieu de rassemblement du mouvement "Nuit debout". Elle a en revanche qualifié "d'inacceptables" les actes commis par "un petit groupe de casseurs" contre le commissariat du XIe arrondissement dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 avril, indiquant qu'un éventuel dépôt de plainte relevait dans ce cas-là de la Préfecture.
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