Les autorités le redoutaient, c'est arrivé ce mardi 22 mai. Pour la première fois, on déplore un blessé à Notre-Dame-des-Landes. Les gendarmes, attaqués au cocktail molotov quand ils sécurisaient les travaux, ont répliqué par des jets de grenades. Un jeune homme a eu la main arrachée au cours d'affrontements avec les gendarmes sur la ZAD. Il s'agirait de grenades offensives selon Jean-Pierre Fraisse, le père de Rémi Fraisse, mort sur le barrage de Sivens en 2014.
"Une fois de plus on envoie des grenades sur des jeunes (...). Il faut savoir que ce sont des grenades offensives, bien moins puissante effectivement que la grenade OF 1 qui a tué mon fils Rémi, mais c'est quand même des grenades offensives avec un effet de souffle important", dénonce Jean-Pierre Fraisse ce mardi 22 mai au micro de RTL.
Comment peut-on envoyer des grenades offensives quand on est en défense ?
Jean-Pierre Fraisse, père de Rémi Fraisse
"Les gendarmes ont envoyé cette grenade parce qu'ils étaient pris à partie paraît-il, ou encerclés, je ne sais pas (...). Comment peut-on envoyer des grenades offensives quand on est en défense ?, interroge-t-il. C'est exactement le même problème que pour mon fils, c'est illogique, on ne se défend pas avec des grenades offensives". Le ministère de l'Intérieur, lui, justifie ces jets de grenade par la "légitime défense".
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