"Je tire un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu'ils ont fait", s'est félicité ce samedi 20 septembre le président de la FDSEA du Finistère, Thierry Merret, après la jacquerie des producteurs de légumes vendredi soir. Le coup de colère des légumiers est l'expression d'un "ras-le-bol des besogneux qui sont seulement bons pour avoir des contrôles, des gens qui se sentent pas soutenus", a-t-il expliqué.
"Il faut relativiser, il n'y a pas eu mort d'homme, c'est une forme de témoignage pour dire: Ecoutez nous", a-t-il ajouté. "Au-delà des légumes, c'est la mort des chefs d'entreprise" a estimé Thierry Merret, un des leaders des Bonnets rouges.Selon lui, le mouvement "peut faire tache d'huile, ça pourrait être des artisans, des pêcheurs, des transporteurs".
Plus d'une centaine d'agriculteurs producteurs de légumes ont incendié le Centre des Impôts et de la Mutualité sociale agricole (MSA) de Morlaix pour protester contre les contraintes fiscales et administratives, occasionnant d'importants dégâts.
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