Chaque soir, c'est le même rituel. Alors que le groupe Eurotunnel annonce avoir arrêté 37.000 migrants qui tentaient de s'introduire dans le tunnel sous la Manche pour rejoindre l'Angleterre, cela n'effraie pas les réfugiés. Cette nuit encore, des dizaines d'entre eux ont tenté par tous les moyens de passer de l'autre côté de la Manche au risque de leur vie.
Dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 juillet, les va-et-vient n'ont pas arrêté afin de trouver le meilleur passage. Soudanais, Erythréens, tous tentent d'échapper à la police regroupée en masse à Calais alors que Bernard Cazeneuve a annoncé le déploiement de deux nouvelles unités, soit 120 personnes supplémentaires. "J'essaye de prendre le train pour aller en Angleterre. La jungle n'est pas une maison. Ici, il y a de la police partout, la vie dans la jungle est très dure", déclare l'un des réfugiés, qui tente depuis six mois d'échapper à ce cadre de vie.
Derrière lui, pas moins de 20 migrants ont passé le barrage dans l'espoir de s'engouffrer définitivement dans le tunnel sous la Manche et quitter cette jungle calaisienne.
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