Le mystère entourant la mort d'une sexagénaire suisse, tuée à son domicile près de Mulhouse, restait entier ce samedi 25 janvier, malgré la "réapparition" inexpliquée de sa fille, laquelle présentait des troubles psychiatriques.
Pascale Zaugg, 49 ans, a été retrouvée vendredi matin "prostrée",
dans la propriété familiale de Pfastatt, dans la banlieue de Mulhouse, a
précisé le parquet, confirmant ainsi des informations de L'Alsace et
des Dernières nouvelles d'Alsace.
Elle a été brièvement placée en garde à vue mais au vu de son état
désorienté et des propos incohérents qu'elle tenait, elle a été
transférée dans un hôpital psychiatrique. Les enquêteurs n'ont donc pas
pu l'entendre.En conséquence, "la journée de samedi n'a rien apporté de
nouveau".
Depuis la découverte mardi du cadavre de sa mère Michèle, portant
des traces de coups à la tête, Pascale Zaugg, fille unique du célèbre
artiste et critique d'art suisse Rémy Zaugg, était activement
recherchée par les enquêteurs, qui voulaient l'entendre à titre de
témoin.
Pascale Zaugg était en conflit avec sa mère, âgée de 69 ans. En
octobre dernier, elle était sortie d'un hôpital psychiatrique, mais
n'avait plus donné de nouvelles depuis.
Selon Le Parisien, un autre témoin-clé, un voisin que la police
souhaitait entendre car il était introuvable depuis la découverte du
meurtre, s'est présenté vendredi à la police. Au vu des éléments qu'il
a fournis aux enquêteurs, il ne serait pas soupçonné, selon le journal.
Aucune trace d'effraction n'a été constatée dans la propriété de
7.000 m2, que les enquêteurs ont entrepris de "ratisser" à travers un
"gros travail de police technique", selon le parquet. Selon une source
proche de l'enquête, un objet contondant qui pourrait être l'arme du
crime a été retrouvé.
Dans son édition de samedi, le Parisien affirme que le corps de la
victime a été retrouvé "entièrement dévêtu et dissimulé dans un tapis,
glissé sous des planches de bois, dans une remise du jardin de la
propriété". Le journal évoque également des "actes de tortures" qui
aurait été infligés à la victime avant son décès. Des éléments que le
procureur de Mulhouse Hervé Robin n'a pas évoqués lors de sa conférence
de presse jeudi.
Une autre dépendance de la maison, l'ancien atelier de Rémy Zaugg
qui abrite de nombreuses oeuvres d'art, n'a pas été fouillée par le ou
les auteurs du crime.
Souvent qualifié de "visionnaire " dans les milieux artistiques,
Rémy Zaugg était une référence dans l'art contemporain. Peintre,
sculpteur et critique, il avait mis en scène la rétrospective consacrée
à Giacometti à Paris en 1991, et collaboré avec de nombreux architectes
de renommée, dont les Bâlois Herzog et de Meuron, qui avaient
d'ailleurs réalisé son atelier de Pfastatt.
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