"Pardonnez-moi de ne pas être très léger aujourd'hui. Si je devais choisir ma mort, je ne crois pas que j'aimerais être suspendu par les pieds, qu'on me crevât les yeux avant de mourir ou qu'on m'infligeât les pires souffrances", dit Pascal Praud. "Je ne veux pas faire d'angélisme, il ne s'agit pas d'inventer une déclaration des droits de l'Homme et du citoyen pour les poulets ou les cochons", poursuit-il.
"J'entendais le journaliste Aymeric Caron dire qu'on est tous des animaux et qu'on doit tous avoir les mêmes droits. Évidemment je ne dis pas cela, mais on n'est pas obligé d'ajouter la cruauté et le supplice à l'abattage", ajoute le journaliste. "Certains réclament une vidéosurveillance dans tous les abattoirs, sans parler de la mise en place qui me paraît très compliquée", rappelle-t-il. "Il existe d'autres priorité en France également", argue-t-il. "En revanche, convenons de la barbarie de ces images, renforçons les contrôles et sanctionnons avec fermeté les dérapages", conclut-il.
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