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Magnanville : deux proches de Larossi Abballa déférés devant la justice antiterroriste
Le parquet de Paris a indiqué samedi 18 juin qu'une information judiciaire avait été ouverte en vue d'une éventuelle mise en examen. La garde à vue du troisième individu arrêté a été levée.
Larossi Abballa, sur une photo tirée de son profil Facebook
Crédit : AFP
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L'enquête sur les meurtres des deux policiers à Magnanville (Yvelines) par le terroriste Larossi Abballa s'accélère. Sur les trois hommes arrêtés mardi 14 juin dans l'entourage du jihadiste, deux d'entre eux, âgés de 27 et 29 ans, ont été déférés devant la justice antiterroriste en vue de l'ouverture d'une information judiciaire, selon le parquet de Paris, qui a requis leur mise en examen. "À l'issue de leur garde à vue, Charaf-Din Aberouz et Saad Rajraji ont été déférés et seront présentés au magistrat instructeur (...) en vue de leur mise en examen du chef de participation à une association de malfaiteurs terroriste" criminelle, "en état de récidive légale", a indiqué le parquet de Paris.
La garde à vue du troisième individu, âgé de 44 ans, a été levée. À ce stade, il ne serait pas inquiété par d'éventuelles poursuites judiciaires. Parmi ces trois hommes, deux avaient été condamnés avec Larossi Abballa en septembre 2013 au procès d'une filière d'envoi de jihadistes au Pakistan.
Peu avant 20 heures lundi 13 juin, le commandant de police Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider étaient assassinés à l'arme blanche par Larossi Abballa dans leur pavillon de Mangnanville, en présence de leur enfant de trois ans. Avant d'être abattu par le Raid, le jihadiste qui a prêté allégeance à l'État islamique aurait assuré à l'unité d'élite connaître ses victimes. Vendredi 17 juin, François Hollande présidait une cérémonie d'hommage au couple à la préfecture de police de Versailles devant de nombreux proches, policiers et anonymes.
