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Les réserves opérationnelles regroupées sous le nouveau label "Garde nationale"
Le gouvernement devrait annoncer à l'issue du Conseil des ministres la création de la Garde nationale, qui regroupera les réserves de l'armée, la police et la gendarmerie.
Des militaires français (Image d'illustration)
Crédit : JOEL SAGET / AFP
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Placée sous le feu des projecteurs depuis la vague d'attentats qu'a connu la France depuis l'année 2015, la réserve opérationnelle des différents corps des forces de l'ordre devrait être regroupée sous un seul et même label, dont la création devrait être annoncée par le gouvernement au terme du Conseil des ministres du mercredi 12 octobre.
La Garde nationale, le nom de ce label, regrouperait les réserves opérationnelles de l'armée, de la police et de la gendarmerie. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, François Hollande avait appelé les réservistes à former "une garde nationale encadrée et disponible". Le terme devrait normalement être officialisé, et bénéficier d'une plateforme gouvernementale informative accessible en ligne à partir de mercredi, selon les informations du quotidien Le Monde. Néanmoins, cette création ne devrait pas changer outre mesure le fonctionnement de la réserve opérationnelle, dans les faits.
Peu de changement majeur dans les faits
Elle ne sera toujours pas autonome et dépendra toujours du ministère de la Défense et du ministère de l'Intérieur. Une nouveauté est notable sur la forme : la création d'un secrétariat général pour le développement de ce label, qui sera confié au général Gaëtan Poncelin de Raucourt. Les enjeux sont importants. L'objectif de ce label est double : mieux coordonner les réservistes pour "répondre au besoin de protection du pays" en soulageant les militaires, explique le quotidien du soir, et permettre aux Français désireux de s'engager de pouvoir le faire. Actuellement, 63.000 personnes de 17 à 35 ans ont intégré la réserve, et 5.500 d'entre elles sont déployées chaque jour sur le terrain. L'objectif en 2017 est de rallier 72.000 personnes, puis 85.000 en 2018.
