Grenoble : "Les restrictions de circulation peuvent réduire de 37% la pollution"

À partir de ce mardi 1er novembre, l'agglomération de Grenoble, sera la première ville de province à mettre en place un dispositif de restriction de la circulation en cas de pic de pollution. Un système primordial dans cette ville où la pollution tue une personne tous les trois jours. Dès le deuxième jour de pic, la vitesse sera limitée à 70km/h sur les autoroutes et les voies urbaines.

À partir du 5e jour, la circulation des véhicules sera réduite pour 8% du parc automobile. La ville encourage l'utilisation des transports en commun, avec un ticket offert dès le 5e jour et la gratuité totale dès le 7e jour. À Grenoble, les épisodes de pic de pollution qui dépassent les sept jours "arrivent une à deux fois par an", indique Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble. 

Un dispositif qui malgré la rareté des ces longs épisodes se justifie pour le maire. "C'est une démarche générale. Nous savons que la pollution de l'air nuit à notre santé. (...) Il faut travailler là-dessus et changer aussi nos comportements. Donc informer, faire des mesures de restriction et d'incitation en même temps", se justifie Éric Piolle. "Les mesures de restriction peuvent permettre de réduire de 37% la pollution de l'air", précise le maire de Grenoble.

Comme à Paris, un système de vignettes va être mis en place pour classer les voitures : six couleurs, pour six catégories différentes. "Il y a une catégorie spéciale pour les véhicules électriques et ensuite cinq vignettes pour les véhicules à essence et à diesel, en fonction de la motorisation et de l'ancienneté du véhicule".

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21/07/2024 à 02:00 - 08m48s