Malgré une légère baisse, la natalité en France a confirmé en 2013 sa bonne santé, restant au-dessus des 800.000 naissances, indique l'Insee ce mercredi, qui voit s'accentuer le recul de l'âge des mères au moment de l'accouchement.
Avec un taux de fécondité de 1,99 par femme, la France demeure parmi les pays les plus féconds d'Europe, et ce malgré la crise et le chômage.
Il s'agit d'une spécificité culturelle favorisée par une politique familiale qui rend les variations de la fécondité moins sensibles à la conjoncture économique.
Autre constante relevée par l'Insee : les naissances restent plus tardives. La tendance est observée depuis le milieu des années 1970 avec un report progressif de l'âge au premier enfant (autour de 28 ans aujourd'hui). Alors que les femmes accouchaient en moyenne à 26 ans dans les années 70, elles le faisaient en 2013 à 30,3 ans en moyenne.
La pilule, autorisée en 1967, et l'avortement, légalisé en 1975, ont influé sur la planification des naissances. L'Insee expliquait dans une récente note que "le désir de stabilité matérielle et affective, d'ajuster la fécondité au projet professionnel et de profiter de la vie en couple avant d'avoir des enfants, a repoussé l'âge de la procréation".
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