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Les éleveurs se préparent à envahir la capitale d'un millier de tracteurs

Les premiers engins agricoles devraient quitter le Finistère dès mardi 1er septembre à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agricoles du Finistère.

Des tracteurs bloquant une voie d'autoroute à Caen lundi 20 juillet 2015 (Illustration)
Des tracteurs bloquant une voie d'autoroute à Caen lundi 20 juillet 2015 (Illustration)
Crédit : CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Cécile De Sèze & AFP

Le éleveurs en colère préparent leur prochaine action. Jeudi 3 septembre, un millier d'engins agricoles devraient envahir la capitale à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) du Finistère. Les 15 premiers tracteurs quitteront la Pointe Saint-Mathieu (Finistère) mardi à 9 heures, annonce samedi Sébastien Louzaouen, le président des JA. 

"Un départ symbolique car, dans le Finistère, nous ne sommes pas au bout du bout, mais à la tête de l'Europe", précise le syndicaliste, qui revendique, avec les producteurs et éleveurs du Finistère, la  paternité de cette opération. Au total, 80 engins agricoles devraient quitter le Finistère mardi, en prenant la direction de la Normandie, à la vitesse de 35 km/heure. 

Préparation et nettoyage des tracteurs dès samedi

Samedi, plusieurs participants au cortège étaient réunis à Plouzané, près de Brest, pour préparer et nettoyer les tracteurs, ornés du "gwen ha du", le drapeau breton, et décorés de slogans tels que "la colère paysanne monte à Paris". 

La colère paysanne monte à Paris

Slogan de la manifestation des éleveurs

"C'est toute une logistique qui se met en place depuis un mois. On emmènera avec nous la nourriture, le gazole, l'eau, les toilettes, et on bivouaquera dans des bétaillères ou des Algéco", détaille l'agriculteur syndicaliste. Toutefois, une partie des manifestants pourrait rejoindre la capitale jeudi en car. 

Ce n'est pas "la parade du 14 juillet"

"Ce n'est pas facile. Moi, je suis seul, j'ai pris un remplaçant. Je n'ai pas pris de congé, je prends simplement quatre jours de vacances pour aller à Paris, raconte Laurent Philippot, 45 ans, producteur de lait à Plouzané. J'espère transmettre mon exploitation à mon fils ou a quelqu'un d'autre, mais il faut faire des travaux importants pour qu'elle soit reprenable : 250.000 euros. Si je n'ai pas de prix (pour l'achat de son lait, ndlr), je ne peux rien faire", ajoute le producteur. 

Désolé pour les Parisiens, mais les paysans arrivent

i Sébastien Louzaouen, le président des Jeunes agriculteurs du Finistère

"Nous espérons des résultats. Nous n'allons pas à la parade faire le 14 juillet des tracteurs", averti Sébastien Louzaouen, qui résume les principales revendications : moins de charges, moins de contraintes administratives. "On est a bout", poursuit le producteur. "Si on montre qu'on peut bloquer Paris, ça fera peut être bouger le gouvernement. Désolé pour les Parisiens, mais les paysans arrivent", conclut-il.

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