Les actes de vandalisme et de dégradation des biens publics sont en augmentation sur le territoire français, selon une étude du Figaro. "Le top 10 des départements les plus touchés par ces actes en 2014 comprend tant des secteurs urbains à forte densité que des départements ruraux comme la Marne et la Loire", explique le journal.
Environ 300.000 faits de vandalisme sont signalés chaque année. Ces dégradations ont un coût. Un économiste a décidé de chiffrer le vandalisme et surtout de représenter son coût pour le gouvernement. Ainsi, le professeur Jacques Bichot, a estimé le montant à "plus de 5,2 milliards d'euros de préjudice par an". Cette somme représente l'équivalent du prix de construction de 140 hôpitaux, compare Le Figaro.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a estimé les dégâts annuels pour sa ville à 40.000 euros pour les Abribus, 23.200 euros pour les éclairages publics et 1.400 euros par banc à remplacer, rapporte Le Figaro. À cela s'ajoute, la création des brigades antitags, la soudure de chaises, mais aussi "inventer des subterfuges pour dissuader les casseurs".
Du côté d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, des potelets ont été installés près des stations Vélib'. Chaque vélo dégradé coûte 450 euros. Quant à la SNCF, l'entreprise évalue les actes de vandalisme à 35 millions d'euros par an.
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