Le parallèle de Laurence Rossignol entre "femmes voilées" et "nègres" était-il choquant ?

La ministre du Droit des femmes, Laurence Rossignol, a fustigé, ce mercredi 30 mars sur BFMTV, les marques vendant des vêtements islamiques estimant qu'elles étaient "irresponsables" et faisaient "d'un certain point de vue la promotion de l'enfermement du corps des femmes". Lorsqu'on lui a rétorqué que des femmes avaient fait le choix de porter le voile, la ministre est allée encore plus loin : " il y a des femmes qui choisissent, il y avait des nègres afri…euh… des nègres américains qui étaient pour l’esclavage", a rétorqué la ministre."

"Les propos de Laurence Rossignol portent une tonalité raciste, mais ce qui me choque le plus c'est la profonde bêtise de ce qu'elle a déclaré. La notion de choix contraint existe dans toutes les formes d'aliénation", a réagi Clémentine Autain. Pour Yvan Rioufol, il n'y a "ni racisme ni haine" dans les propos de la ministre : "Je rends hommage à Madame Rossignol, et c'est bien la première fois, quand elle dit qu'il faut affronter l'islam politique." "Je ne crois pas que ce soit le signe d'une aliénation des femmes en question. Ça m'a choqué d'entendre une ministre qui puisse dire 'nègre'", commente pour sa part Hélène Pilichowski. Pour Christian Menenteau, il n'y a pas de raison de polémiquer sur les choix stratégiques et mercantilistes de maisons comme Dolce & Gabbana : "Il y a cinq ou six ans, les banques anglaises ont eu le même réflexe en créant des banques islamiques, ce qui n'a pas marché.  la maladresse."

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