Le journal de 22h : les parents français s'interrogent sur l'efficacité de la fessée

Suite à la saisine d'une association de protection des enfants, le Conseil de l'Europe a condamné la France pour ne pas avoir interdit les gifles et les fessées aux mineurs. L’organisme européen de défense des droits de l’homme a estimé que le droit français "ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels".

Stéphanie, une mère de trois enfants, s'est très vite rendue compte que la fessée n'était pas la solution. "Ma fille prend peur les jours où je m'énerve, et je constate qu'elle perd finalement confiance en moi plus qu'autre chose", confie-t-elle.

Cet avis est partagé par la pédiatre Edwige Antier, ancienne députée et auteur en 2010 d'une proposition de loi demandant l'interdiction de la fessée, pour le bien des enfants et des parents.

Nous aidons les parents à voir les autres solutions pour une éducation sans violence. Et ça marche très bien, car au contraire, on a plus d'autorité.

Edwige Antier, pédiatre

La solution de parler avec l'enfant, tout en lui expliquant les choses plutôt que de le frapper, est favorisée par environ deux parents sur trois aujourd'hui en France.

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