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Le délit d’entrave numérique à l’IVG est-il une atteinte aux libertés ?
REPLAY - Les députés s’apprêtent à voter la création d'un délit d'entrave numérique à l'IVG jeudi 1er décembre.
Marc-Olivier Fogiel
Crédit : Elodie Grégoire
Le gouvernement à déposer une proposition de loi qui sera débattue jeudi 1er décembre par les députés à l'Assemblée nationale pour lutter contre l’entrave numérique à l’IVG. L'objectif de ce texte est de permettre aux femmes qui estiment qu'elles ont été victimes d'une information dissuasive au sujet de l'avortement d'avoir la possibilité de poursuivre en justice le site internet concerné.
Ce texte a cependant suscité la colère de l’Église catholique et d’une partie de la droite. Le président de la Conférence des évêques de France, Monseigneur Georges Pontier, en a appelé directement au président de la République pour qu'il fasse échec à la création d'un délit d'entrave numérique à l'IVG. Dans une lettre publiée dans la soirée du lundi 28 novembre, il a dénoncé une atteinte "grave" aux libertés.
On refait le monde avec :
- Hélène Pilichowski, journaliste
- Jean-Claude Dassire, vice-président de Valeurs actuelles
- Paolo Levi, correspondant de l’agence de presse italienne Ansa
- Maïtena Biraben, l’ancienne présentatrice télévision
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