La ligne TGV Lyon-Turin finira-t-elle enterrée comme l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes ? C'est la question qui est posée ce jeudi 24 mai, concernant un projet de 8 milliards d'euros pour creuser un tunnel de 57 km dans les Alpes afin de relier les deux villes. Prévu pour 2030, le chantier est contesté par certains, dont les écologistes, et surtout le futur gouvernement italien n'en veut plus.
Éric Fournier, maire UDI de Chamonix et favorable au tunnel, est inquiet des conséquences d'un possible revirement de la position italienne. "C'est une grande inquiétude. Déjà du côté français on sentait des hésitations. Je voudrais rappeler la nécessité absolue de réaliser ce projet", explique-t-il.
"C'est un million et demi de poids lourds qui traversent ces grands axes de circulation, avec des conséquences qui sont évidente", indique l'édile afin de pointer la qualité de l'air problématique dans la région, et que le transport de marchandise sur le rail contribuerait à améliorer. De plus, Éric Fournier insiste sur l'obsolescence des tunnels actuels, qui ont forcé selon lui quelques entreprises à délocaliser leur activité.
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