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La France veut-elle les Jeux Olympiques à tout prix ?

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

La flamme olympique (illustration)
La flamme olympique (illustration)
Crédit : ANDREJ ISAKOVIC / AFP
LES AUDITEURS ONT LA PAROLE
00:27:44
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Paris-2024 au rapport, en attendant la candidature

Bernard Lapasset, président du Comité français du sport international (CFSI), présente aujourd'hui un rapport encourageant sur "la faisabilité et l'opportunité" des JO-2024 à Paris, qui devrait rapidement déboucher sur une candidature. 
   
Cette présentation intervient dans un contexte favorable: l'idée de Jeux à Paris est soutenue par les trois quarts des Français et désirée aujourd'hui par la maire Anne Hidalgo. 
   
Devant telle unanimité, on voit mal ce qui pourrait entraver les progrès d'un dossier dont l'ossature doit être déposée sur la table du Comité international olympique (CIO) en septembre prochain. 

"Oui, le projet est faisable, oui, il est opportun", devrait déclarer dans les salons de l'Hôtel de Ville, Bernard Lapasset, président de la Fédération internationale de rugby, chargé depuis plus d'un an d'évaluer une éventuelle candidature parisienne via le CFSI. 
   
Oui il est faisable, même en ces temps de budgets contraints, car la capitale, candidate deux fois malheureuse (pour 2008 et 2012) dispose, ou disposera à l'horizon 2024, de la majeure partie des installations nécessaires à sa réussite: un système de transports rénové et performant qui desservira le Grand Paris, un stade olympique (le stade de France), un vélodrome, des salles neuves ou réhabilitées (Arena 92, Bercy, Roland-Garros), et des sites temporaires de prestige (le Champ de Mars, le Grand Palais, etc...).  

Le pré-dossier mise sur un budget compris entre 3,8 et 5 milliards d'euros, soit moins que celui de Paris-2012 (5 MdE), bien loin de la facture finale de Londres (11 MdE). 


La France veut-elle les Jeux Olympiques à tout prix ? 

Invités du débat de RTL Midi : Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Alain Lunzenfichter, ancien rédacteur en chef adjoint à L'Équipe.

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Le nombre de mariages en 2013 au plus bas depuis l'après-guerre

Le nombre de mariages célébrés en 2013, 231.225 entre personnes de sexe différent, est le plus bas enregistré en France  depuis l'après-guerre, tandis que l'on observe une part croissante des remariages, d'après une étude de l'Insee rendue publique aujourd'hui. 
   
Le chiffre des unions enregistrées a baissé de 6% par rapport à 2012, où 15.000 mariages de plus avaient été contractés. 
   
De 1950 jusqu'au début des années 1980, on célébrait environ 300.000 mariages en France. En 1972, ce chiffre a atteint un pic avec 417.000 couples. C'est en 1984 que l'on passe sous le seuil des 300.000 unions par an, avant de repasser un peu au-dessus en l'an 2000. Depuis la décroissance se poursuit. 
   
Selon les données de l'Institut national de la statistique, on se marie donc moins et plus tard. Ainsi, à 30 ans, 37,5% des femmes nées en 1980 sont déjà mariées. Cette proportion atteignait 86,7% pour les femmes nées en 1930 au  même âge. 

Dans le même temps, 125.000 divorces ont été enregistrés en 2013, soit plus de la moitié du nombre des mariages la même année. 

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