- 16m07s
3 min de lecture
LE DICO DE L'HEURE DU CRIME : P comme Police scientifique
Avec cette nouvelle page du Dico de l'émission de Jacques Pradel sur RTL, un point sur le développement et l'actualité des méthodes de la police scientifique au travers de trois émissions de L'heure du crime : "Affaire Scheffer, la première victoire de Bertillon"; "Il y a 10 ans, l'affaire Flactif"; "Odorologie, la preuve par l'odeur".
P comme Police scientifique. Le Dico de L'heure du crime
Crédit :
Bonjour à tous !
Beaucoup d'entre nous ont vu au moins un épisode de la série "Les Experts"... et certains se souviennent certainement très bien du feuilleton "Les brigades du Tigre", qui mettaient en scène, sur nos écrans de télévision des années 1970, les premiers exploits d'une police dotée de moyens scientifiques d'investigation, ceux de l'époque de Clémenceau, les années 1920 donc.
Quoi qu'il en soit, c'est bien des rapports de la science avec la police et la justice qu'il va s'agir dans les émissions que cette nouvelle page de notre Dico vous invite à découvrir ou redécouvrir. Et en ce domaine, nous n'en sommes qu'à l'aube d'une période qui s'annonce riche en rebondissements et révélations pour des affaires que l'on croyait éteintes, faute de preuves !
Bon voyage dans l'univers du quotidien des "policiers en blouse blanche" et à très bientôt sans doute pour de nouvelles émissions sur ce thème, en direct sur RTL.
Jacques Pradel
Portrait de Bertillon dans les règles de l'anthropométrie
Crédit :
Bertillon et l'affaire Scheffer
On a célébré le 13 février dernier le centenaire de la mort d'Alphonse Bertillon (décédé à Paris le 13 février 1914). Impossible de ne pas lui consacrer une émission lorsqu'on évoque les débuts de la police scientifique. Il fut ne effet le créateur du tout premier laboratoire de police d’identification criminelle. On lui doit le développement de « l’Anthropologie judiciaire », qui fut d'ailleurs longtemps appelée : « Le système Bertillon » et dont les méthodes étaient encore utilisées dans les années 1970 !
En octobre 1902, malgré les doutes qu'il nourrissait concernant la technique des empreintes digitales, il devient le premier au monde à résoudre une affaire criminelle en identifiant l'assassin grâce aux traces de doigts que celui-ci avait laissées sur la scène de crime. Cette affaire est restée dans l'histoire comme "L'affaire Scheffer". Voici ce que l'on peut en dire désormais.
À écouter
L'intégrale : Affaire Scheffer, la première victoire de Bertillon
00:43:59
Traces de sang dans le chalet des Flactif
Crédit :
Comment les experts de la Gendarmerie Nationale ont identifié l'assassin des Flactif
Comment est-on parvenu à identifier et confondre l’auteur du quintuple assassinat de la famille Flactif, lequel s'est avéré être un voisin qui voulait s'approprier leur chalet de montagne, au Grand Bornand, en Haute-Savoie ?
Ce voisin s'appelle David Hotyat. En 2006, il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.
Mais sans le travail extraordinaire des experts de l'IRCGN, dirigés par le Colonel Daoust, cet assassin serait sans doute encore libre aujourd'hui. Ce sont les rebondissements et les incroyables découvertes de ce véritable « cas d’école » pour la Gendarmerie que je vous invite à revisiter ici.
Une partie de l'odorothèque où sont conservées les odeurs dans des bocaux de verre
Crédit :
Mais que contiennent les bocaux de l'odorothèque de la Police Technique et Scientifique d'Ecully ?
L'expression "avoir du flair" n'a jamais été plus appropriée que dans les cas que nous avons présentés dans cette émission !
Chacun de nous possède en effet une odeur spécifique, une "signature olfactive", et n'importe quel criminel peut être identifié par son odeur, aussi sûrement que par des empreintes digitales ou un ADN. L'odorologie, c'est ainsi que l'on désigne cette science récente. Elle est officiellement utilisée par la police nationale depuis une dizaine d'années maintenant, en particulier dans les laboratoires du centre installé à Ecully, non loin de Lyon.
Des centaines d'odeurs ont été prélevées par les enquêteurs sur autant d'objets et de scènes de crimes et sont désormais classées et conservées dans l’odorothèque de la police nationale… Des chiens "experts" assistent les policiers dans leur minutieux travail d'enquête.
Un chien dépisteur d'odeurs à l'entraînement à Ecully
Crédit :
Notre reporter, Margaux Agnès, s'est rendue au Siège de la police technique et scientifique, à Ecully, près de Lyon. C'est notamment son reportage que je vous propose d'écouter ici.
