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L'adoption d'enfants à l'international au plus bas depuis 30 ans

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

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LES AUDITEURS du 06/01/2015
00:31:30

L'adoption d'enfants à l'international au plus bas depuis 30 ans

A peine plus d'un millier d'enfants étrangers devraient avoir été adoptés en 2014 par des parents français, soit quatre fois moins qu'il y a dix ans, a estimé samedi le Quai d'Orsay.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé qu'il tablait sur "1.000 à 1.100 adoptions à l'étranger en 2014", contre 1.343 en 2013 et plus de 4.000 en  2004. 

Au 30 novembre 2014, 935 visas avaient été accordés pour des enfants adoptés arrivant de l'étranger. Les données pour l'année complète seront disponibles à la mi-janvier, a précisé le ministère. 

Pour la France comme pour les autres grands pays européens et les États-Unis, "le nombre d'adoptions baisse régulièrement car les pays d'où sont originaires ces enfants privilégient d'autres façons d'adopter, y compris dans leur propre pays, et cela réduit mécaniquement le nombre d'enfants disponibles à une adoption internationale", a expliqué un porte-parole du ministère. 

Mais la France reste le quatrième pays en matière d'adoption internationale, a-t-il souligné. 

"Cela représente le nombre d'adoptions le plus bas depuis 30 ans", a commenté pour Le Figaro Béatrice Biondi, directrice de l'Agence française de l'adoption (AFA), opérateur public pour l'adoption internationale. "Si l'on arrive à 1.050 adoptions internationales" en 2014, "il s'agira d'un recul d'environ 22% par rapport à 2013", a-t-elle ajouté. 

Selon les statistiques officielles, il faut remonter à 1980 pour passer sous le cap symbolique des 1.000 enfants étrangers adoptés (935 visas délivrés cette année-là). 

Quelque 20.000 candidats à l'adoption disposent d'un agrément en cours de validité, document indispensable pour recueillir un enfant, selon Le Figaro. 

Pourquoi est-il si difficile en France d'adopter ?

Invitées du débat de RTL Midi : Béatrice Biondi, Directrice Générale de l'Agence Française de l'Adoption (AFA) et Michelle Meunier, Sénatrice PS de la Loire-Atlantique.

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Le Foll : "tout faire pour mettre en oeuvre le tiers-payant"

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a affirmé ce matin qu'il fallait "tout faire pour mettre en oeuvre le tiers-payant", qui est à ses yeux un "progrès" pour tous les patients. 

Alors que les médecins sont appelés par leurs syndicats à une nouvelle grève, et à boycotter en partie la carte Vitale, le ministre et proche de François Hollande a réaffirmé sur France 2 l'attachement du gouvernement à cette réforme centrée sur une extension du tiers payant. 

 "On doit écouter", "trouver les bons moyens et les bons outils", a déclaré Le Foll. Mais "le tiers payant est un progrès pour tous les patients, un engagement pris dans le cadre de la préparation et la présentation de cette loi". 

Cet élargissement qui replace "la relation patient-médecin sur l'essentiel", la santé, est soutenu, a-t-il dit, par des associations de patients et des syndicats. 

Si c'est "un problème administratif, il faut qu'on trouve des éléments pour régler ce problème", a-t-il insisté. 

Mais il faut "tout faire pour mettre en oeuvre le tiers payant", "en respectant et en écoutant ce que disent les médecins". 

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Pollution : plusieurs villes passées au crible

Parmi les 9 villes étudiées, c'est Marseille qui aurait l'air le plus pollué. Plusieurs raisons :  il y a beaucoup d’embouteillages, mais il y a aussi des raisons géographiques, la chaleur qui entraîne des pics d'ozone ou l'arrivée de particules fines du Sahara, avec le vent, qui polluent.

 
En fait, ce qu'il faut surtout retenir de cette étude, c'est que toutes les villes sont polluées, A Paris, Toulouse, Bordeaux, Lyon,  Strasbourg, on dépasse systématiquement les seuils de pollution jugés dangereux par les médecins. Alors les auteurs de l'étude ont fait des calculs, si les normes de pollution étaient respectées, notre espérance de vie serait un peu plus longue de 5 mois en moyenne. 


Et on gagnerait de l'argent, car pour la collectivité le coût des hospitalisations, des traitements de maladies respiratoires, cardiaques ou encore le coût des arrêts maladies liées à la pollution a été chiffré à 5 milliards d'euros par an par l'Institut de Veille Sanitaire... 

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