Ce sont les deux extrêmes qui cartonnent : le luxe et le low cost. Ainsi Dacia voit ses ventes s'envoler de 11%. C'est d'autant plus impressionnant que cela représente de gros volumes, puisque la marque à bas coût de Renault est la cinquième marque en France. À l'autre extrémité, on voit s'envoler les immatriculations des marques allemandes premium et de luxe : Mercedes (+23%), BMW (+29%) et Porsche (+ 35%).
Malgré ce score élevé, les Françaises restent prophètes en leur pays : plus de 54% du marché depuis le début de l'année. Neuf des dix voitures les plus vendues depuis sont tricolores. En tête la Renault Clio, suivie des Peugeot 208 et 308. Loin du scandale, la Volkswagen Polo se glisse à la neuvième place du classement. Bref, le marché pète la forme et l'on se dirige vers une année où le nombre d'immatriculations pourrait franchir la barre des 2 millions.
La part du diesel continue à baisser, mais pas au point s'effondrer. Le diesel passe certes de 58 à 52% en un an, ce qui n'est pas rien. Toutefois, il représente toujours plus de la moitié des ventes. N'oublions pas que pour une grande partie des automobilistes, ce carburant est le plus économique, en tout cas pour tous ceux qui parcourent beaucoup de kilomètres. Si pour beaucoup de petits modèles, des citadines, cela n'a aucun sens, pour les grandes routières il n'y a pas photo, le diesel reste toujours ultra compétitif.
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