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Grève à la SNCF : la participation en baisse de 5 points
Le taux de participation à la grève des cheminots est de 22,64% ce jeudi 12 juin, en baisse de 5 points selon la direction de la SNCF.
Le hall de la Gare du Nord à Paris lors de la grève à la SNCF, le 12 juin 2014.
Crédit : AFP PHOTO / JOEL SAGET
La direction de la SNCF a annoncé que le taux de participation à la grève nationale reconductible des cheminots lancée par la CGT et SUD-Rail s'élevait en fin de matinée à 22,64% pour l'ensemble du personnel, ce jeudi 12 juin.
La participation à 10H30 est de 22,64% contre 27,84% mercredi, soit un recul de 5 points, a précisé la direction. "Cela signifie qu'il y a 5.000 agents de plus au travail jeudi matin" et au total "80% des cheminots sont au travail soit quatre cheminots sur cinq", a indiqué le DRH du groupe SNCF, François Nogué. "Il s'agit d'une évolution de reflux quand même assez significative parce que les organisations syndicales avaient annoncé qu'aujourd'hui serait le temps fort de la grève", a-t-il estimé.
Appel des syndicats à amplifier le mouvement
Mercredi, la grève contre le projet de réforme ferroviaire qui doit être examiné du 17 au 19 juin à l'Assemblée nationale a été reconduite par les cheminots grévistes. La CGT et SUD-Rail ont appelé à amplifier la mobilisation ce jeudi. "Nous demandons à tous les cheminots de s'inscrire dans le mouvement pour mettre la pression", avait déclaré le porte-parole de la CGT, Thierry Nier.
Reconductible par périodes de 24 heures, le mouvement, auquel se sont joints deux autres syndicats, FO et First, a commencé mardi à 19H00. Sa poursuite ou non doit être votée lors d'assemblées générales prévues au cours de la journée sur les différents sites.
Afin de mettre un terme au conflit, le secrétaire d'Etat au Transports, Frédéric Cuvillier, a engagé des discussions avec les syndicats dès mercredi soir, recevant la CGT, SUD-Rail et l'Unsa d'une part, et la CFDT, hostile à la grève, d'autre part. Jeudi matin, SUD-Rail a claqué la porte moins d'une demi-heure après la reprise des discussions, accusant le secrétaire d'Etat de "refuser de négocier".
