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Fermeture de l'A13 : face aux embouteillages à rallonge, les riverains perdent patience
Les villes autrefois desservies par cette autoroute, dont une portion est fermée jusqu'à nouvel ordre, sont impactées par de gros embouteillages.
L'autoroute A13 embouteillée le 19 avril 2024
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
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Avis aux automobilistes franciliens : si vous avez l'habitude d'emprunter l'A13, vous n'êtes pas au bout de vos peines. La portion fermée entre le boulevard périphérique parisien et l'A86 n'est pas près de rouvrir. Cette portion est interdite à la circulation dans les deux sens depuis déjà dix jours à cause de fissures repérées sur la chaussée. La préfecture parle désormais de "faibles mouvements de terrain" et doit mener des analyses complémentaires avant d'envisager une réouverture.
En attendant, les riverains perdent patience. Comme de nombreux habitants des Yvelines, Ghislain a pris l'habitude de calculer le temps perdu lors de ses déplacements cette semaine. "Auparavant je mettais 28 minutes et maintenant il faut compter 45 minutes de plus", compte-t-il. Depuis la fermeture de l'A13, ce responsable commercial habitant Garches a dû modifier son quotidien. "Il faut s'habituer avec la vie de famille, s'arranger avec ses clients. Je prends des axes secondaires. Toutes les rues de Garches, de Vaucresson, de Marne-la-Coquette sont complètement bouchées". Ce sont tous les centres-villes des communes habituellement desservies par l'A13 qui bouchonnent désormais.
Et cela embête même ceux qui ne prennent pas la voiture, comme Cassandre. "Je fais du vélo. Avec les rues complètement embouteillées dans Saint-Cloud, vous êtes toujours obligés de dépasser par la gauche. Comme les rues sont souvent à double sens et qu'elles sont étroites avec des stationnements des deux côtés et qu'il y a beaucoup de voitures, dont des gens qui ne connaissent pas le trajet, c'est hyper accidentogène", remarque-t-elle.
Pour désengorger au maximum les communes, plusieurs voix s'élèvent pour demander la gratuité des péages de l'A14 et du tunnel de l'A86. Pour Marie, cette solution est urgente. "Vu que là c'est un imprévu, je ne vois pas pourquoi on devrait payer. Cela devrait être gratuit et accessible pour tout le monde". En cas de fermeture prolongée, c'est le ministère des Transports qui devra trancher.
