Du jamais vu depuis 35 ans ! Le mois de mai, qui débutera vendredi prochain avec la fête du travail, ne comptera que 17 jours ouvrés (les jours normalement travaillés dans une entreprise, généralement du lundi au vendredi), et 4 jours fériés (sur 11 annuels). Par exemple, il y en avait eu 19 l'an dernier, pour 3 jours fériés.
Cette année, il faudra compter sur trois week-end de trois jours (1er, 8 mai, et le lundi de la Pentecôte le 25 mai). Les amateurs de pont devront se contenter du week-end de l'Ascension (jeudi 14 mai) pour profiter de quatre jours consécutifs en posant leur vendredi de congé.
Selon l'Insee, l'impact d'un jour férié sur la croissance est de 0,06 point de produit intérieur brut. Les quatre jours fériés de ce mois de mai coûteraient donc 5 milliards d'euros à l'économie française.
Faut-il supprimer des jours fériés pour créer des emplois ?
Invités du débat de RTL MIDI : Gérard Cornilleau, économiste à l'OFCE, l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques et Thibault Lanxade, vice-président du Medef.
Offrir du muguet le 1er mai est une
tradition qui remonte au XVIe siècle et est devenu symbole de la fête du
travail.
Chez le fleuriste ou dans la rue, vous le trouverez en moyenne comme l'an dernier autour de deux euros.
C'est un gros marché : 70 millions d'euros
de chiffre d'affaires en une semaine, c'est la quatrième fête des
fleuristes, derrière la fête des mères, des grands-mères et la
Saint-Valentin.
Achetez-vous encore du muguet ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
Le maire de Nevers, Denis Thuriot, a dénoncé la campagne visant à transférer la dépouille de Bernadette Soubirous à Lourdes, n'y voyant qu'une "volonté d'enrichir son patrimoine touristique" au mépris des volontés de la Sainte.
Denis Thuriot réagissait aux propos de Benoit Casterot, l'un des vice-présidents de l'association "Pour le retour de Bernadette Soubirous à Lourdes", selon lequel "il paraît tout à fait logique que l'enfant du pays, notre idole, revienne à Lourdes". Une position qui n'est toutefois pas soutenue par l'Eglise.
"Je déplore que sous couvert d'évidence, ni cette association, ni les descendants de Sainte-Bernadette, n'aient plus à coeur de défendre la mémoire et la volonté de cette sainte qui se voulait une femme simple et anonyme, réfugiée à Nevers pour y trouver un repos aujourd'hui troublé".
Ces "déclarations et l'utilisation du terme idole nient les propres volontés de Soeur Bernadette, réfugiée à Nevers pour fuir la pression médiatique et donc ... l'idolâtrie", fait-il valoir.
A ses yeux "il est donc évident, même si elle s'en défend, que l'association ne cherche, par ce retour antinomique avec les volontés de Sainte-Bernadette, qu'à enrichir son patrimoine touristique".
Pour l'édile de Nevers, "le travail" mené "en lien avec le couvent Saint-Gildard, dépositaire de la châsse", "les projets de spectacle pour les 150 ans de sa venue", ou encore l'"invitation au Pape François", "démontrent notre volonté de redonner à Sainte-Bernadette la place qu'elle mérite au sein de la cité ducale" et doivent "rendre caduques" les inquiétudes de l'association.
Invité à 13h30 : Denis Thuriot, le maire de Nevers
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