"On pourrait appeler ça le coup du Sarko : vous coller l'étiquette infamante de 'président des riches', parce que vous voulez réduire l'impôt des plus favorisés", lance Éric Zemmour. Il constate que "pour ne pas subir le même opprobre (...), François Hollande avait massivement augmenté les impôts, les riches mais aussi des moins riches", au point de devenir "le président des impôts".
"Il y a six mois, tous les relais d'opinion n'avaient pas de mots assez louangeurs pour vanter le discours d'Emmanuel Macron sur l'ouverture", rappelle le journaliste. "Mais l'ouverture veut dire aussi l'ouverture pour les capitaux", prévient-il. Et d'ajouter : "La mondialisation est forcément libérale et favorise depuis trente ans les plus riches des pays riches et les plus riches des pauvres, au détriment des classes moyennes des pays riches. C'est injuste, mais c'est ainsi".
"Tous les pays occidentaux ont réduit leur chômage en augmentant le nombre des emplois précaires", analyse Éric Zemmour. "La France a préféré augmenter son chômage, son assistanat et son endettement", déplore-t-il.
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