Ce sont des images qui ont tourné en boucle sur nos écrans. De rares RER bondés pris d'assaut. Ou au contraire, dans la "grande couronne", comme on dit, dans des territoires largement ruraux, des gares vides et des rails encombrés de passagers qui ne savent à quel saint se vouer.
Autour de toutes les grandes villes françaises, et de la métropole parisienne en particulier, le même spectacle désolant. Pour tous ceux qui n'ont pas les moyens de vivre en centre-ville, la galère des transports n'est pas une expression toute faite, mais une cruelle réalité.
Une réalité cruelle qui ne date pas de la grève. Depuis des décennies, cette "France périphérique" - selon l'expression de Christophe Guilluy, désormais consacrée - a le choix entre les embouteillages automobiles ou des trains vieillots et toujours trop rares, quand ils ne sont pas visités par des bandes de racailles fort peu amènes.
La peste ou le choléra. La grève des cheminots ne fait qu'exacerber une situation déjà exécrable en temps normal. Mais la SNCF ne pouvait pas tout faire. Depuis les années 80, elle a mis tout l'argent qu'elle avait - et même tout l'argent qu'elle n'avait pas - dans le TGV.
Car la fameuse dette pyramidale dont on parle tant aujourd'hui vient avant tout du TGV. Beaucoup du TGV, et un peu du fameux statut des cheminots.
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