Colère des agriculteurs : les syndicats maintiennent la mobilisation, malgré les annonces d’Attal

Marine Le Pen a dénoncé vendredi les mesures "à court terme" de Gabriel Attal pour répondre à la colère agricole, qui, selon elle, "ne répondent ni aux enjeux ni aux attentes".

"Restaurer notre souveraineté de grande puissance agricole impose de rompre avec un modèle qui organise le déclin de notre agriculture", a ajouté sur X la leader d'extrême droite. Le Premier ministre, en déplacement dans une exploitation en Haute-Garonne, a notamment annoncé des "mesures de simplification immédiates" et l'abandon de la hausse du gazole non routier pour les agriculteurs.

"Les annonces [de Gabriel Attal] ne répondent pas à l'ensemble des préoccupations" des agriculteurs. En conséquence, le mouvement "va se poursuivre", annonce le président de la FNSEA Arnaud Rousseau sur TF1. Les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, destinées à apaiser les agriculteurs, étaient "trop justes" et "ne (répondaient) pas" à toutes les attentes.
"Beaucoup de choses n'ont pas été abordées" par Gabriel Attal. "Ce qui a été dit ce soir ne calme la colère. Il faut aller plus loin", ajoute-t-il.

La décision de poursuivre le mouvement de colère a été prise à l'issue d'une réunion avec les Jeunes agriculteurs et leurs représentants régionaux.

Devant ses collègues, le porte-voix de la colère agricole Jérôme Bayle annonce la levée du blocage sur l'A64 demain midi au plus tard. Celui est installé depuis plus d'une semaine au niveau de Carbonne, en Haute-Garonne.

Devant les agriculteurs qui bloquent l'A64, Gabriel Attal rappelle que "sans paysans, il n'y a pas de pays". "Le malaise vient de loin. Pour vous montrer que ça change, je sais qu'il va falloir des actes", déclare le Premier ministre.

Présent aux côtés de Gabriel Attal, l'agriculteur Jérôme Bayle remercie au Premier ministre "d'avoir respecté" les agriculteurs. Pour l'heure, de nombreux points de blocage reste en place ce vendredi soir.

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé sur le blocage installé sur l'autoroute A64 au niveau de Carbonne (Haute-Garonne). Ses deux ministres Christophe Béchu (Transition écologique) et Marc Fesneau (Agriculture) sont aussi présents.

Les mesures d'aides et de simplification pour les agriculteurs annoncées par le Premier ministre Gabriel Attal sont "très largement insuffisantes", affirme sur RTL la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola, qui a appelé à "rester mobilisé".

"On continuera à rester mobilisé. Ce n'est pas nécessairement des barrages, il y aura différentes formes de mobilisations, sur la route, sur des ronds-points, devant des grandes surfaces, des façons inventives de dire au gouvernement que c'est très largement insuffisant", a-t-elle annoncé.

Les invités de RTL

AGRICULTEURS - Laurence Marandola, présidente de la confédération paysanne, est l'invitée de RTL Bonsoir

26/01/2024 à 18:55 — 06m24s

Selon des sources concordantes, Gabriel Attal se rend sur le barrage emblématique de l'A64 tenu par des agriculteurs. Sa venue a été confirmée par l'une des figures du mouvement, l'agriculteur Jérôme Bayle, à l'origine de la contestation dans la région. "On va partir ensemble", a-t-il annoncé à la presse, après les annonces du chef du gouvernement.

Invité de RTL, Régis Desrumaux, président de la FDSEA de l'Oise, n'entend pas lever le blocage. "Les décisions de continuer le blocage ou non seront maintenues à l'ordre des départements", explique-t-il.

"J’appelle tous les agriculteurs de l’Oise à nous rejoindre sur l’A16. On veut des engagements clairs sur l’abandon des jachères. C’est 4% de nos revenus qui vont partir. C’est inadmissible. C’est notre ligne rouge", ajoute Régis Desrumaux


"Entre les belles paroles et les actes, il n’y a pas grand-chose de concret. Il nous faut des engagements très clairs", insiste-t-il.

Les invités de RTL

AGRICULTEURS - Régis Desrumaux, président de la FDSEA de l'Oise, est l'invité de RTL Bonsoir

26/01/2024 à 18:40 — 06m24s

Devant les agriculteurs, en Haute-Garonne, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures de "simplification" pour les agriculteurs. Le tout en jouant régulièrement sur la corde sensible : "Il n'y a pas d'amour sans preuve d'amour", a-t-il lancé aux exploitants réunis.

RTL Soir

AGRICULTEURS - Gabriel Attal annonce des "simplifications"

26/01/2024 à 18:18 — 02m02s

"Je ne vous lâcherai pas. On va avoir des succès, des échecs. Mais on va se battre", assure le Premier ministre. "On va y arriver tous ensemble", ajoute Gabriel Attal.

Gabriel Attal annonce la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier. "J'assume cette décision de bon sens" d'annulation de la hausse fiscale. La moitié de l'avance annuelle versée aux agriculteurs sur le GNR va être versée "dès février".

"On arrête avec ce système kafkaïen. On va passer à une exonération au pied de la facture. D'ici à l'été, quand vous serez livrés, la déduction sera faite directement. C'est une mesure de simplification et de trésorerie", annonce Gabriel Attal.

Auto-radio

Tout savoir sur le Gazole non routier

26/01/2024 à 10:05 — 02m02s

"La France s'oppose de manière très claire" à "la signature" de l'accord commercial controversé entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, a assuré vendredi le Premier ministre Gabriel Attal en réponse au mouvement de colère des agriculteurs.

"Je le redis ici de manière très claire, très nette. Le président de la République s'y est toujours opposé et nous continuons et continuerons à nous y opposer", a-t-il dit dans une exploitation agricole de Haute-Garonne. Le Mercosur et l'UE négocient depuis des années cet accord qui achoppe sur des questions environnementales. Il est dénoncé notamment par les agriculteurs français, pour le risque de concurrence déloyale de la part de produits sud-américains.

Un budget de 50 millions d'euros va être mis sur la table pour les aides liées aux maladies hémorragiques épizootiques. Un guichet va être ouvert autour du 5 février avec des versements "dès février". Par ailleurs, "le fonds d'urgence pour la Bretagne" va être doublé.

50 millions d'euros vont être engagés pour les aides d'urgences liées à l'agriculture biologique.

Gabriel Attal annonce un "renforcement des contrôles" du respect des lois EGALIM. "On va tout repasser au crible dans les prochaines semaines", indique-t-il. Trois entreprises "vont être sanctionnées lourdement" très rapidement après l'identification de plusieurs "problèmes".

Sur les réglementations liées aux haies agricoles, "on va passer à une réglementation" contre 14 jusqu'ici, annonce Gabriel Attal.

Il ne pourra pas y avoir plus d'un passage pour un contrôle administratif. on va mettre la responsabilité sur les préfets", annonce Gabriel Attal.

Gabriel Attal annonce que, dès demain, le délai de recours contre des projets liés à l'agriculture passera à deux mois, contre quatre mois jusqu'ici. Un échelon de juridiction va être supprimé dans le cadre des recours. Une présomption d'urgence va être déclarée. "Elle sera de dix mois."

Gabriel Attal annonce une "simplification drastique des procédures". "On va lancer, ces trois prochaines semaines, un mois de la simplification" des normes "partout dans le pays".

"Nous allons agir sur tous les fronts : les normes, la réglementation, les revenus" des agriculteurs, annonce Gabriel Attal qui défend un "effort inédit" par sa "réactivité". "Les agriculteurs veulent être dans leur champ, pas devant l'écran", lance le chef du gouvernement.

En déplacement à Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), Gabriel Attal décrète une "mobilisation nationale pour nos agriculteurs". "La France sans agriculture, ce n'est plus la France."

Devant les agriculteurs, le Premier ministre assure vouloir "déverrouiller" et "simplifier" la vie des exploitants. Il assure vouloir "laisser nos agriculteurs respirer".

"Le cap est clair (...), on se bat pour notre souveraineté agricole", assure Gabriel Attal devant des agriculteurs à Montastruc-de-Salies. "On ne veut pas dépendre des autres pour notre alimentation", martèle-t-il. Il juge qu'avec cette colère, l'État entre dans "le jour du sursaut" pour le monde agricole. "Personne ne sait mieux que vous comment faire votre métier", lance-t-il aux agriculteurs présents.

"Il y a des colères saines, mais il n'y a aucune violence justifiée", réagit Gabriel Attal après l'incendie de la MSA de Narbonne. "Nous avons reçu le message 5/5", assure le Premier ministre quant au cri de colère des agriculteurs. Il répète vouloir "mettre l'agriculture au-dessus de tout".

Des agriculteurs ont commencé à "lever le camp" vendredi après-midi à Bordeaux, Montpellier ou Lyon.

"Rentrez à la maison": à Montpellier, le syndicat agricole FNSEA de l'Hérault a fait passer le message, après que 570 véhicules, dont 315 tracteurs, furent entrés à la mi-journée dans la ville. Ils avaient "occupé temporairement plusieurs sites pour y déverser du lisier, de la paille et divers déchets verts", selon la préfecture.

"La consigne officielle, c'est de rentrer chez soi", a indiqué à l'AFP un porte-parole départemental de la FNSEA.

À Bordeaux, "une partie des tracteurs sont repartis" de la rocade qui était bloquée depuis mercredi, a confirmé à l'AFP Jean-Samuel Eynard, président de la FNSEA en Gironde.

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé sur une exploitation de Montastruc-de-Salies dans le département de la Haute-Garonne. Il est accompagné de plusieurs ministres : Marc Fesneau (Agriculture) et Christophe Béchu (Transition écologique). Il doit présenter, dans quelques instants, les premières mesures pour mettre fin à la crise agricole.

"On va essayer de se parler et de trouver les bonnes solutions", lance le chef du gouvernement à son arrivée. Gabriel Attal doit d'abord échanger avec des agriculteurs du département, avant de livrer les annonces de l'exécutif.

"Ces exactions sont intolérables d'autant plus, que si le directeur et ses services n'avaient pas pris la précaution de vider le bâtiment de son personnel (jeudi), cela aurait mis des personnes en danger", a réagi auprès de l'AFP Pascal Cormery, le président de la caisse centrale de la MSA.

"Je comprends complètement le mécontentement, je suis moi-même agriculteur et suis allé manifester ce (vendredi) matin sur un certain nombre de points, je comprends la colère mais on peut manifester son mécontentement tout en respectant les biens publics et privés", a-t-il ajouté.

La circulation est coupée sur l’A13 à hauteur de Magnanville (Yvelines) juste après le péage de Buchelay, selon le journaliste de RTL sur place. En tout, 80 tracteurs sont présents dans ce cortège qui suit les annonces de Gabriel Attal.

"Le feu est maîtrisé" et "il n'y a pas de victime", a précisé cette porte-parole, ajoutant qu'elle n'avait pas "à ce stade d'évaluation des dégâts" alors que des vidéos diffusées par des témoins sur les réseaux sociaux montraient une aile du bâtiment fortement endommagée par les flammes.

Selon un correspondant de l'AFP sur place, ce sont des palettes incendiées à proximité immédiate du bâtiment qui ont provoqué l'incendie de celui-ci.

Un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié en marge d'une manifestation d'agriculteurs, constate un correspondant de l'AFP présent sur place.

"Le bâtiment de la MSA était vide, c'est un bâtiment de 300 m2 avec un étage, il y a eu un début d'incendie", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la préfecture, précisant que l'incendie s'était déclaré "en marge de la manifestation" des agriculteurs, réunis sur place.

Selon le journaliste de RTL présent sur place, jusqu'à 200 agriculteurs sont attendus pour le blocage du péage de Saint-Arnoult (Yvelines).

AGRICULTEURS - Plusieurs centaines de tracteurs attendus pour bloquer le péage de Saint-Arnoult

26/01/2024 à 15:18 — 14s

La colère monte aussi dans les rangs des élus. Sur X (ex-Twitter), le maire PS de Montpellier Michael Delafosse juge que "l'ordre républicain n’est pas à géométrie variable". Et d'estimer que "les violences, d’où qu’elles viennent, ne sont pas acceptables en démocratie".

L'élu socialiste héraultais tacle une "complaisances" vis-à-vis des violences commises "par une minorité d'agriculteurs. "Ce mouvement ne peut être ainsi entaché, il doit être écouté pour que ceux qui vivent de la terre reçoivent les fruits de leur travail", juge-t-il.

La colère des agriculteurs allemands ne retombe pas et couvre, au-delà des suppressions d'avantages fiscaux, un vaste champs de revendications allant de la "bureaucratie" à la fluctuation des revenus en passant par la critique des exigences environnementales.

"Nous souhaitons tous que l'UE adopte une réglementation raisonnable, qui soit applicable dans le sens de notre pratique paysanne", témoigne Elfi Fischer, 63 ans, éleveuse dans la région voisine de Berlin, où elle est venue manifester vendredi.

Jens Scherb, représentant de la fédération des éleveurs laitiers allemands (BDM), assure à l'AFP être "solidaire des collègues français" : "les chances d'une politique agricole paysanne, orientée vers les agriculteurs et non vers l'industrie, sont à saisir maintenant, ici comme en France".

Depuis une semaine, les revendications des agriculteurs sont nombreuses : certains réclament une baisse du GNR (gazole non routier), tandis que d'autres exigent un prix minimum pour leurs produits, ou le versement d'aides dues de longue date, voire un moratoire sur l'interdiction des pesticides.

Mais qu'est-ce que le GNR ? Le GNR, gazole non routier, est un carburant réservé aux tracteurs, engins de chantiers et de travaux public cela va des chasse-neige aux engins forestiers. Ce gazole est venu remplacer le fioul en janvier 2011 dans le but de réduire la pollution. Il y a par exemple moins de souffre dans le GNR.

Les explications de Christophe Bourroux.

Auto-radio

Tout savoir sur le Gazole non routier

26/01/2024 à 10:05 — 02m02s

C'est la première fois que les agriculteurs bloquent de manière illimitée un axe en Île-de-France : la nationale 118, au Sud-Ouest de Paris, est bloquée depuis ce matin. L'étau se resserre autour de la capitale, avec cette sensation que le point de bascule aura lieu après les annonces de Gabriel Attal. Deux options sont sur la table : soit les agriculteurs sont satisfaits et font demi-tour, soit le compte n'y est pas et la capitale sera un peu plus en ligne de mire.

RTL Midi

AGRICULTEURS - L'étau se resserre autour de Paris

26/01/2024 à 12:30 — 03m53s

À l'issue d'une réunion de suivi des négociations commerciales entre distributeurs et industrie agroalimentaire, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a assuré que Gabriel Attal annoncera vendredi une "panoplie de réponses" à la colère des agriculteurs lors de sa visite en Haute-Garonne. Il a aussi appelé "à une forme de patriotisme agricole". "Pour être au rendez vous de cette crise, qui est une crise lourde, il faut entendre ce que font et ce que disent les agriculteurs", a-t-il lancé.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué vendredi lors d'un point presse avoir relevé "un certain nombre d'infractions" à la loi Egalim, qui ont une incidence sur les revenus des agriculteurs, de la part "des industriels" et "de certains distributeurs".

Gabriel Attal se rend vendredi après-midi dans une exploitation agricole bovine conventionnelle de la petite commune de Montastruc-de-Salies, en Haute-Garonne, où il doit échanger avec une quarantaine d'agriculteurs et présenter des mesures pour répondre à leur colère, a indiqué Matignon.

Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, l'assure : sur le GNR, "il y aura des annonces fortes tout à l'heure", et face à l'empilement des normes, il faut "un choc de facilité". Surtout, le Premier ministre devrait selon lui annoncer une "feuille de route" qui devrait "débloquer la situation".

"On attend des réponses du Premier ministre et si on n'en a pas on continuera le mouvement", résume Jérémy Allard, président des Jeunes agriculteurs du canton de Quesnoy-sur-Deûle, sur le barrage de Seclin. "Ça fait des mois et des années qu'on réclame ces choses simples, on veut vivre de notre métier et pas toujours subir la concurrence déloyale d'autres pays", clame-t-il.

Du fumier a été déversé devant la préfecture des Alpes-Maritimes.

La FDSEA Ile-de-France annonce dans un communiqué que 5 barrages autour de Paris sont prévus ce vendredi à partir de 14h00, notamment sur l'A6 à Villabé (Essonne), le péage Buchelay sur l'A13 (Yvelines), la RN14 à la Villeuneuve-Saint-Martin (Val-d'Oise), l'A16 à Champagne-sur-Oise (Val-d'Oise) et le péage de Saint-Arnoult (Yvelines).

Deux importantes autoroutes du sud de la France sont fermées vendredi matin sur près de 400 km sur un axe allant du sud de Lyon vers l'Espagne, du "jamais vu", a appris l'AFP auprès de la société exploitant ces axes, Vinci Autoroutes. L'A7 et l'A9 sont coupées entre Chanas (Isère) et Sigean (Aude) à la demande des autorités.

Un cortège d’une trentaine de tracteurs du nord de l’Oise vient de rejoindre l’A1, toujours fermée. Suite à cette fermeture, le trafic est quasiment à l’arrêt sur la déviation vers Paris

Sur le barrage de l'A64 à Carbonne, au sud de Toulouse, les initiateurs de ce mouvement de colère espère une journée décisive. Après 8 jours et 8 nuits consécutifs sur ce barrage, la fatigue commence à se faire sentir, notamment pour le leader du mouvement, Jérôme Bayle. "Ce n'est pas la présence du Premier ministre qui achètera notre départ", dit-il.

RTL Matin

AGRICULTEURS - À Carbonne, berceau du mouvement, Attal attendu de pied ferme

26/01/2024 à 09:03 — 01m38s

"Ma solidarité et mon émotion pour cette agricultrice et sa fille à Pamiers, c'est abominable. Il faut voir leur vie. Leurs maris travaillent énormément et les revenus sont très insuffisants. Elles essaient de compléter par un autre travail, c'est énorme ce qu'elles font", a déclaré Brigitte Macron, invitée de RTL ce vendredi. Elle affirme qu'Emmanuel Macron "suit de très près la situation".

"Leur colère est légitime. Les agriculteurs sont parmi ceux qui souffrent le plus de tous les maux français, de la bureaucratie, des taxes, des impôts, des normes. Tout ce que j'entends est insuffisant. Il faut un plan complet. Il faut arrêter toutes les négociations commerciales de libre échange, en particulier celles du Mercosur", a déclaré Éric Zemmour ce vendredi sur RTL.

Écoutez l'entretien en intégralité ⤵️

Les invités de RTL

POLITIQUE - Eric Zemmour est l'invité de Yves Calvi

26/01/2024 à 08:35 — 07m47s

Le blocage est désormais bien effectif sur la N118 direction Paris, pour une durée illimitée disent les agriculteurs, en fonction des annonces de ce vendredi.

Les gendarmes de Haute-Savoie informent sur X qu'une manifestation au niveau du péage de Saint-Martin-de-Bellevue entraîne actuellement le blocage de l’A41 et l’A410 dans le sens Nord-Sud.

Gabriel Attal doit répondre sur le terrain cet après-midi à nos agriculteurs en Haute-Garonne, la région où le mouvement a commencé et où les éleveurs sont à bout parce qu'ils enchaînent les crises sanitaires. Donc il y aura d'abord une enveloppe financière d'urgence pour les soulager et sans doute une annonce sur le gasoil, ne pas alourdir les taxes, la fiscalité tout de suite. Il peut aussi annoncer une pause de tous les contrôles qui sont faits dans les fermes pour vérifier l'application des règles écologiques et menacer de sanctionner la grande distribution ou les industriels s'ils ne paient pas correctement les agriculteurs.

Tout ce qui va être annoncé par Gabriel Attal en Haute-Garonne a été validé d'une manière ou d'une autre par le président, même à sept mille kilomètres de là. Macron est à l'étranger, en Inde. Il va rentrer samedi et repartir dès mardi en Suède. Mais s'il a un message à faire passer, il a une occasion rêvée. Un rendez-vous avec les Français de New Delhi à l'ambassade en début d'après-midi.

Le journal RTL

RTL ÉVÉNEMENT - La réponse attendue de l'exécutif à la crise agricole

26/01/2024 à 07:25 — 04m08s

Deux kilomètres de bouchon sont à noter sur l'autoroute 1, avant le péage de Chamant-Senlis, a pu constater un journaliste de RTL sur place. Un blocage est prévu d’ici 8h ce vendredi.

Dès 6h du matin ce vendredi, l’action sur la D128/N118 a commencé. Le convoi d’agriculteurs a ensuite prévu de se rendre sur l’A13 dans l’après-midi dans le cadre du "blocus de Paris".

Véronique le Floch'h est la présidente du syndicat agricole coordination rurale, deuxième syndicat agricole français. "Vous avez des agriculteurs chez qui il manque encore 150.000 euros de la crise sanitaire par rapport à la grippe aviaire. Tous ces agriculteurs sont en détresse financière. Si rien n'est fait, c'est quand même 600 millions d'euros qui seront de nouvelles charges pour les agriculteurs", dit-elle.

Retrouvez l'interview en intégralité ⤵️

Les invités de RTL

AGRICULTEURS - 3 questions à Véronique le Floch'h

26/01/2024 à 06:30 — 05m18s

Plus de 55.000 personnes se sont mobilisées jeudi, selon un décompte de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire proche du pouvoir, qui tente depuis une semaine de canaliser un mouvement démarré en Occitanie.

Ce vendredi 26 janvier pourrait marquer un tournant dans la mobilisation : Gabriel Attal doit faire des annonces pour les agriculteurs, mais seront-elles suffisantes ? En attendant, le mouvement se poursuit et plusieurs syndicats agricoles ont indiqué leur volonté de bloquer Paris.