Un coup de cœur ce matin : l'appel à soutenir les femmes iraniennes. Ou que vous soyez samedi soir à 21h. Faites du bruit. Vous vous souvenez, on avait fait pareil pour les infirmières pendant le Covid. Alors, applaudissez, prenez des casseroles, tambourinez sur votre balcon, dans votre jardin, descendez dans la rue avec un instrument de musique, criez, scandez "Femmes, vie, liberté". Ça, c'est le cri de ralliement de la contestation des femmes en Iran.
Alors, bien sûr, il y a déjà eu des manifestations, il y a déjà des messages de soutien ici et là. Hier encore, c'étaient les avocats en robes noires qui se réunissaient à Paris. Il y a des villes comme Rouen qui ont inscrit ce slogan "Femmes, ville, liberté" sur le fronton de la mairie. Le Sénat a aussi organisé un débat samedi soir. C'est l'occasion de le faire tous ensemble au même moment, pour que cela résonne encore plus. Il n'y a rien de politique derrière cela. C'est une manifestation de la société civile. Ce sont des collectifs de soutien aux femmes iraniennes et afghanes qui organisent cela. Elles ont besoin d'être encouragées, elles qui subissent la plus grande injustice parce qu'elles sont des femmes, parce qu'elles sont considérées comme des sous citoyens.
Mais permettez-moi d'aller au-delà des femmes. Si vous témoignez de votre soutien samedi soir, c'est aussi pour tous ceux qui se battent à leurs côtés, les frères, les maris, les pères. Parce que, comme le dit la peintre Nazanin Pouyandeh qui a fui l'Iran quand elle avait 18 ans, "les jeunes hommes qui manifestent ne sont pas là seulement pour défendre le droit des femmes. Ils protestent car ils savent aujourd'hui que leur propre liberté dépend de celle de la femme". Samedi soir, à 21 h pour elle, pour eux, faites du bruit.
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