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Déminage délicat au port de Calais

L'accès routier vers le port de Calais était fermé ce dimanche en raison d'une opération de déminage de plusieurs explosifs de la Seconde guerre mondiale.

Opération déminage au port de Calais le dimanche 7 juin 2015 (Illustration).
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Opération délicate à Calais ce dimanche 7 juin, des démineurs s'activant sur des explosifs de la Seconde guerre mondiale découverts en mai dernier au large des côtes lors de la première phase des travaux du projet Calais port 2015.

Il s'agit d'un véritable arsenal, deux bombes aériennes anglaises de 227 kg, dont l'une piégée, une demi-bombe encore pleine d'explosifs et 25 obus, qui nécessite la présence de trois démineurs, des membres des forces de l'ordre, les douanes, la capitainerie du port, la chambre de commerce, et les trois usines chimiques qui sont dans la zone, réunis depuis 6h30 du matin autour du sous-préfet de Calais Denis Gaudin expliquait ce dernier.

L'accès routier fermé

La zone de danger, d'un rayon d'un kilomètre et demi, a été vidée. La rocade d'accès au port a été fermée jusqu'en début d'après-midi, rendant impossible pour les poids lourds et les voitures l'embarquement à bord des ferries traversant la Manche, selon le sous-préfet. Jusqu'à 14h30 environ - heure limite de déminage avant que la marée ne monte, recouvrant les explosifs -, l'unique moyen de rallier l'Angleterre sera de prendre une navette Eurotunnel dans le tunnel sous la Manche.

"Pour l'instant on a détruit une grosse moitié des obus, la deuxième fournée est dans un fourneau prête à être mise à feu", a rapporté le sous-préfet. Des pelleteuses procédaient à un terrassement pour protéger les alentours de l'explosion consécutive au déminage, a relaté Alexis Edme, porte-parole de la préfecture maritime Manche-Mer du Nord.

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Les bombes "sont toutes les deux à moins de 20 m d'un pipeline qui est en construction et qui va desservir un des sites industriels à proximité du port", a-t-il expliqué. La bombe piégée nécessitait une technique de déminage particulière consistant à la "brûler" : son explosion est suscitée plus lentement qu'il n'est d'usage habituellement de manière à éviter les éclats et, idéalement, l'onde de choc.

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