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Centrafrique : "Quand on regarde d'où nous venons, on ne peut pas parler d'échec"

REPLAY - Présidente par intérim de Centrafrique depuis janvier 2014, Catherine Samba-Panza doit faire face à un regain de violences dans son pays, déchiré par les affrontements intercommunautaires.

Marc-Oliver Fogiel
Crédit : Elodie Grégoire
Christophe Chafcouloff
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Un an et demi après le début du processus de transition, la violence est toujours prégnante en Centrafrique après plus de 60 morts depuis septembre. Catherine Samba-Panza, présidente par intérim de la République centrafricaine, a lancé un appel à toutes les enfants, "aux groupes armés chrétiens et musulmans", afin d'"essayer de recoller les morceaux de la cohésion sociale qui était en lambeaux." Bien qu'elle se dit "meurtrie" par la situation actuelle après le regain de violences en septembre, elle estime toutefois que "quand on regarde d'où nous venons, on ne peut pas parler d'échec".

C'est un coup de massue, mais il n'a pas tué la volonté des autorités

Catherine Samba-Panza, à propos des violences à Bangui

"Sur le plan sécuritaire, nous avons beaucoup avancé" explique t-elle, précisant que certains "acquis" existent, sur le plan social par exemple avec "l'ouverture des écoles et des hôpitaux". Catherine Samba-Panza considère les violences comme "un coup de massue qui n'a pas tué la volonté des autorités centrafricaines qui sont déterminées à se battre". Des affrontements fin septembre à Bangui, dont Samba-Panza est l'ancienne maire, avaient fait au final 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales ne réussissent à rétablir temporairement le calme.

L'ancienne élue de la capitale de Centrafrique explique que sa multiculturalité lui a permis de voir la situation avec "davantage d'ouverture et de compréhension". "Ma proximité avec les jeunes, la société civile, les femmes, m'ont permis de tenir 20 mois à la tête de la transition. Très peu me donnaient plus de 2 mois" détaille t-elle. Si elle admet avoir eu "des moments de découragement", elle explique avoir tenu notamment grâce au "soutien de beaucoup de femmes". "Je tiens à conduire mon pays vers ces élections". "Il nous faut finir avec la transition".

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