Caméras contre la violence dans le foot amateur : "On prend le problème à l'envers" dit Frédéric Dehaeze
INVITÉ RTL - Il y a un an, le président du club de foot de Lambersart, dans le Nord, était violemment agressé par plusieurs "supporteurs".
Des stades de foot sous vidéo-surveillance. L'enceinte de de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, servira de test pour la Côte d'Azur. La mise en place de caméras vise, notamment, à endiguer la violence dans le football amateur.
Une violence à laquelle a été confrontée le président du FC Lambersart, en juin 2013. Frédéric Dehaeze avait été violemment pris à partie par des supporteurs du club adverse de l'AS Loos-Oliveaux, qui avaient envahi le terrain pour protester contre une décision arbitrale. L'ayant vu s'avancer sur la pelouse avec son téléphone portable, ils ont l'ont soupçonné de vouloir filmé la scène. Frédéric Dehaeze a juste le temps d'échapper aux agresseurs non sans avoir pris quelques coups au visage.
"Mettre des caméras dans les stades, c'est la grande mode. Mais on prend une fois de plus le problème à l'envers", explique Frédéric Dehaeze. "On laisse toujours très peu de moyens aux clubs, on a des éducateurs insuffisamment formés. OK, on aura des images. Mais si on a affaire à des mineurs, cela ne servira à rien sur le plan judiciaire", ajoute-t-il.
"Qu'on m'aide plutôt à faire des actions concrètes avec ces gamins", plaide-t-il.
