François Hollande en a appelé mardi 28 octobre à la "responsabilité" de chacun "dans son expression", au sujet de la mort de Rémi Fraisse, dimanche sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn.
"Quelles que soient les circonstances, quand un jeune disparaît, la première des attitudes, des réactions, c'est celle de la compassion. C'est pourquoi j'ai appelé son père ce matin", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une visite d'ateliers d'écriture à Paris.
Toute la vérité sur ce qui s'est passé durant cette manifestation qui a été violente, j'y veillerai personnellement
François Hollande
"La seconde réaction" est "la vérité, toute la vérité sur ce qui s'est passé durant cette manifestation qui a été violente, j'y veillerai personnellement", a dit le président.
François Hollande en a par ailleurs appelé à la "responsabilité" de chacun "dans son expression", au sujet de la mort de Rémi Fraisse, dimanche sur le site du barrage de Sivens (Tarn).
Il y a une responsabilité que chacun doit avoir, dans son expression
François Hollande
"Il y a une responsabilité que chacun doit avoir, dans son expression", a-t-il souligné. François Hollande a aussi déclaré qu'en tant que président de la République, lors de "moments éprouvants", "sa première responsabilité" était d'appeler à "l'apaisement, à la compréhension et au droit. Nous sommes dans un pays de droit", a-t-il indiqué.
De son côté, le Premier ministre, Manuel Valls, a déploré les "propos excessifs" de certains responsables d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), dont Cécile Duflot, qui ont mis en cause l'attitude des forces de l'ordre et du gouvernement après la mort de Rémi Fraisse.
"Après la mort d'un jeune homme, avec ces manifestations particulièrement dures, il faut être responsable. Tout propos public doit être dans la mesure, dans la retenue. On peut comprendre l'indignation, le questionnement, dans une démocratie, cela est tout à fait normal. Mais il faut faire preuve d'une très grande responsabilité. Tous les propos publics excessifs ne contribuent pas à l'apaisement", a déclaré Manuel Valls, dénonçant "des mises en cause qui ne sont pas à la hauteur du drame que nous connaissons".