À mesure que la date approche, les souvenirs resurgissent, les reportages se multiplient, de nouveaux témoignages se font jour. Le dimanche 13 novembre 2016 marquera les un an d'un tragique vendredi soir dans l'histoire de France.
Ce soir-là, c'est aux abords du Stade de France que les premières détonations ont retenti. Alors que les Bleus disputaient un match amical à l'Allemagne, trois kamikazes avaient successivement fait exploser leur ceinture, provoquant la mort de Manuel Dias, un Portugais de 63 ans, la première des 130 victimes.
Didier Deschamps et ses joueurs sont depuis déjà revenus dans l'enceinte dyonisiennne, le 29 mars puis durant l'Euro. Mais à deux jours de la date "anniversaire", leur match pour les éliminatoires du Mondial 2018 face à la Suède aura forcément une résonance particulière, vendredi 11 novembre (20h45). Une minute de silence devrait avoir lieu avant le coup d'envoi.
Le temps passe mais on ne peut pas oublier
Didier Deschamps
Dès le début du rassemblement à Clairefontaine, Didier Deschamps n'a pas caché "que personne ne peut oublier ce qu'on a vécu ce soir là, surtout l'après-match puisque le match s'est déroulé dans des conditions normales (...) C'était des jours chargés en émotion. Le temps passe mais on ne peut pas oublier. Ça va faire un an... C'est des moments que, j'espère, on ne sera plus amenés à vivre".
Titulaire ce soir-là, le milieu Lassana Diarra avait perdu une cousine dans les attaques menées dans Paris. La sœur d'Antoine Griezmann, Maud, est l'une des survivantes du Bataclan.