Déjà renforcée depuis janvier et les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher de la Porte de Vincennes, la sécurité de François Hollande a atteint un niveau maximal depuis vendredi 13 novembre et les événements tragiques survenus à Paris et saint-Denis. Désormais, quand le président de la République se déplace, plusieurs motos suivent son cortège avec des policiers en civil prêts à intervenir, la main sur leur arme.
Dans les voitures qui précèdent et qui suivent celle du Président, il y a derrière les vitres fumées des hommes avec des armes lourdes, le doigt sur la gâchette. Dès que le chef de l'État quitte l'Élysée, les lieux où ils se rend sont inspectés, de manière bien plus méticuleuse. Bien sûr, François Hollande ne fait plus d'escapades à l'improviste, que ce soit à pied dans un magasin des Champs-Élysées, ou en scooter mais il refuse d'être cantonné à l'Élysée.
Il y a un mois, la menace terroriste était encore très grande et pourtant, François Hollande allait serrer les mains des habitants de La Courneuve, sans aucune fouille et aucun contrôle préalables. Le chef de l'État a essuyé ce jour-là quelque sifflets. Cette scène semble inimaginable aujourd'hui. Mais son penchant pour sa liberté de mouvement revient toujours vite...
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