Après les attentats de janvier, un nouvel attentat a frappé la France. Une voiture avec deux individus à bord a forcé le barrage à l'entrée d'Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, avant de percuter des bonbonnes de gaz provoquant une très forte détonation, ce vendredi 26 juin. Un corps décapité a été retrouvé dans l'usine et deux blessés légers ont été recensés.
Une attaque synonyme de "confirmation que nous sommes sous la menace du terrorisme islamiste", a déclaré Claude Guéant qui tient fermement à nommer ce nouveau danger. "On ne peut combattre que si on le nomme. Ce sont des personnes d'un certain profil qui viennent de l'extérieur, ou de l'intérieur, et on ne peut combattre que ce que l'on connait, a justifié l'ancien ministre de l'Intérieur, le danger existe et il est possible que nous ayons d'autres attentats dans les semaines, les mois et les années à venir". Surtout que cette attaque survient quatre jours après la parution d'un communiqué de l'État islamique qui appelait "les musulmans à profiter du ramadan pour commettre des attentats", a rappelé l'ancien conseiller de l'Élysée.
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Il faut que nous ayons à l'esprit qu'il y a un risque et que l'on s'habitue à vivre différemment
Claude Guéant
Et si l'usine Air Product, classée Seveso, était sous surveillance, Claude Guéant réfute une quelconque faute. "Il s'agit d'organiser des choses de façon que le risque industriel soit le plus limité ou exclu mais ce ne sont pas des réglementations concernant la sûreté. Il faut être vigilant pour plein d'établissements où se rassemblent des gens", a-t-il déclaré même s'il reconnaît une "dangerosité particulière" pour les établissements Seveso.
Mais selon l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, les risques seront toujours présents. "Il faut que nous ayons à l'esprit qu'il y a un risque et que l'on s'habitue à vivre différemment. Des mesures simples pouvant être prises", selon lui même si "face à des gens déterminés, on n'évacuera pas définitivement les risques mais on peut le réduire".
L'un des grands enjeux est d'impliquer l'ensemble des forces de sécurité dans une surveillance de ces personnes
Claude Guéant
Et pour cela, Claude Guéant évoque la possibilité d'une surveillance plus accrue. "Ce n'est pas la première fois, lors des attentats de janvier, avec Mohamed Merah, que ces gens là sont suivis par la DGSI. L'un des grands enjeux est d'impliquer l'ensemble des forces de sécurité dans une surveillance de ces personnes", a-t-il avancé.
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Une idée qui nécessiterait cependant de nouvelles arrivées. "Les renforts sont toujours les bienvenus mais nous ne nous faisons pas d'illusions, a-t-il regretté, il y a une utilisation recentrée sur le risque terroriste, il y a des redéploiements possibles et des recrutements d'urgence possible aussi".
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