Bernard Cazeneuve a donc saisi l'inspection générale de la police nationale pour une évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public qui était en place à Nice le soir du 14 juillet "Il y a un véritable devoir de transparence vis-à-vis des familles de victimes", explique Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Il y a un devoir de vérité, parce que depuis une semaine, il n'y a que des polémiques, des contre-vérités, des mensonges et une instrumentalisation politique qui est nauséabonde". Autant de raisons qui poussent Bernard Cazeneuve a demandé à la police des polices de "mener une évaluation technique" "pour avoir une vision très exacte du dispositif tel qu'il était le 14 juillet".
Pierre-Henry Brandet estime que la une de Libération qui affirme qu'aucun membre de la police nationale n'était présent sur la Promenade des Anglais le soir du 14 juillet, "est une aberration". "À partir du moment où il y avait des contre-vérités, il y avait nécessité de répondre et la meilleure manière de répondre en toute transparence pour que la vérité jaillisse, c'est de laisser à une structure qui est tout à fait indépendante le soin d'établir la photographie de ce qui était en place". Pierre-Henry Brandet est certain qu'au terme de cette enquête, on saura que les autorités (ministère et préfecture) n'ont pas menti et qu'il y a avait bien 64 policiers nationaux.
Le porte-parole rappelle que le dispositif de sécurité avait été acté en amont par la sécurité publique et la ville de Nice. "Si ce dispositif a été validé par le préfet, c'est qu'il intervient au terme d'un processus de réunions, et tout le monde était ok sur ce dispositif", assure Pierre-Henry Brandet.
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