Arras : une Finlandaise guérie reste assignée à l'hôpital en psychiatrie
Hospitalisée à Arras en mars dernier, une Finlandaise souhaite aujourd'hui rentrer chez elle. Mais personne ne veut payer son rapatriement et la France est contrainte de prolonger son séjour en psychiatrie.
Admise en psychiatrie au mois de mars dernier, l'état d'une patiente finlandaise de 51 ans s'est stabilisé. Elle serait libre de sortir sauf que la justice vient de prolonger - à contre-cœur - son séjour.
Tout simplement parce que personne, ni sa famille qui habite Rovaniemi, dans le cercle polaire, ni son ambassade, ne veulent prendre en charge son rapatriement sanitaire.
100.000 euros aux frais de l'hôpital d'Arras
Ses proches, comme les autorités consulaires finlandaises, se disent lassés par cette femme qui a été hospitalisée plusieurs fois dans des conditions similaires en Europe, sans jamais s'acquitter de l'addition.
Du coup, c'est le centre hospitalier d'Arras qui prend en charge le séjour de cette patiente sans ressource et sans sécurité sociale. Une note plutôt salée qui est sur le point de dépasser les 100.000 euros.
Le juge chargé du dossier a même lancé l'idée d'une collecte pour financer le rapatriement sanitaire jusqu'en Finlande. Où personne ne l'attend.
