Encore présents dans toutes les mémoires, les attentats de janvier ont engendré en France un élan patriotique poussant encore plus de Français à vouloir s'engager dans l'armée, révèle ce samedi 17 octobre Le Figaro. En 2014, ils étaient 120.000 à avoir postulé, ils seront au moins "170.000" fin 2015, assure le colonel Éric Lapresle, chef du du bureau marketing et communication de l'armée de terre.
L'armée de terre n'est pas la seule concernée. Le directeur adjoint de l'administration de la DGSE confie au quotidien qu'il ne faut désormais plus compter sur "une trentaine de candidatures par jour", mais près d'"une centaine". Ce sursaut ne signifie pas pour autant que n'importe qui peut s'engager. "Les engagements effectifs ne sont pas plus faciles mais il est manifeste que l'intérêt pour l'armée et le recrutement a été porté par l'effet des attentats" explique en effet le colonel Éric Lapresle, selon qui, les objectifs de recrutement, réévalués à la hausse, sont "déjà presque atteints".
Cet engouement ne concerne pas seulement les plus jeunes, selon le responsable. "Des gens de trente ou quarante ans veulent s'engager pour donner un coup de main" assure-t-il, expliquant "on n'avait jamais vu ça avant". L'enthousiasme se fait également ressentir sur les réseaux sociaux. La page Facebook du recrutement de l'armée de terre compte désormais plus de 513.000 fans contre 403.000 en 2014, tandis que le compte LinkedIn a gagné 6.000 contacts de plus cette année contre 2.000 la précédente.
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