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Anouar Kbibech : la taxe halal pour financer un "islam de France" est une "très bonne idée"

REPLAY - Le président du CFCM n'a pas attendu la proposition de Nathalie Kosciusko-Morizet pour se pencher sur une taxe halal.

Anouar Kbibech, le président du CFCM, le 27 novembre 2015.
Anouar Kbibech, le président du CFCM, le 27 novembre 2015.
Crédit : FRED TANNEAU / AFP
Anouar Kbibech
00:05:17
Vincent Parizot & Christelle Rebière
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Invité de RTL ce vendredi matin 4 décembre, Nathalie Kosciusko-Morizet a proposé de mettre en place une taxe à 1% des produits halal afin de financer un "islam de France" et mettre fin aux financements étrangers des lieux de culte pour les musulmans. Pour le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) Anouar Kbibech, la suggestion de la numéro 2 du parti Les Républicains est "une très bonne idée".

Pour preuve, le CFCM avait émis cette proposition en juillet dernier et un groupe de travail a même été crée pour élaborer sa mise en place. À cette époque, deux autres pistes avaient également été avancées pour financer le culte musulman et la construction des mosquées : une taxe sur les pèlerinage à La Mecque et une fondation des œuvres de l'islam renouvelée qui permettrait une levée de fonds de mécènes. Ce qui permettrait au culte musulman français de s'autofinancer.

Le CFCM joue un rôle facilitateur et moteur pour la mise en place de cette taxe, mais n'a pas vocation à faire lui-même le relevé

Anouar Kbibech

Afin de s'assurer que cette taxe puisse empêcher les financements étrangers, une transparence totale, à la fois des origines des fonds et de leur utilisation, devra être exigée explique Anouar Kbibech. La collecte de cette taxe ne serait pas uniquement dédiée à la construction des mosquées, mais plus globalement au culte musulman en France. "La formation des imams, le fonctionnement des institutions représentatives, mais également d'autres activités comme la promotion d'un islam ouvert, tolérant et du juste milieu" pourraient bénéficier de ce financement détaille le président du CFCM.

Le CFCM fait face à des défis de plus en plus complexes qu'il ne peut pas relever sans les moyens de notre politique dans notre action

Anouar Kbibech
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