L'État compte bien tout faire pour maintenir la production de locomotives Alstom à Belfort. Peu après la déclaration de François Hollande qui a sommé son gouvernement de se "mobiliser pour qu'il y ait plus de commandes", Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, s'est lui aussi exprimé sur le sujet. "Pour les salariés, la décision du président de la République est claire et nette : il y aura le maintien de l'activité ferroviaire sur le site de Belfort dans les proportions qui existent aujourd'hui. Cela veut dire qu'Alstom à Belfort ne va pas fermer", a-t-il assuré lundi 12 septembre au micro de RTL.
Annoncée la semaine passée par le constructeur ferroviaire, le déplacement vers Reichshoffen de la production de locomotives de Belfort est jugée "incompréhensible" par Alain Vidalies car le gouvernement se trouve "en attente de réponse" à des appels d'offres qui sont toujours "en cours de discussion". Pour ces tractations, "le gouvernement va travailler pour que ces résultats soient positifs pour Belfort", ajoute-t-il.
Alors que les récents achats de la SNCF se sont portés sur des modèles allemands, l'exécutif cherche à remettre au goût du jour la préférence nationale. "Nous allons dire à la SNCF et à Alstom de faire l'effort pour rapprocher leur position. J'y ai travaillé une bonne partie de la journée et ça devrait pouvoir aboutir si les gens sont de bonne foi", explique Alain Vidalies. Quant à une éventuelle nationalisation, suggérée sur RTL par Jean-Pierre Chevènement, le secrétaire d'État assure que cette hypothèse n'est "pas à l'ordre du jour".
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