Affaire Viguier : « Une intime conviction »
REPLAY - Une émission spéciale à l’occasion de la sortie demain du film d’Antoine Rimbault «Une intime conviction».

L'édito de Jacques Pradel
Depuis le 27 février 2000, Susanne Viguier, mère de trois enfants, a disparu sans laisser de traces. L’enquête policière a très vite désigné son époux, comme le suspect n°1. Jacques Viguier, professeur de droit public à l’Université de Toulouse, a été incarcéré pendant plus de 9 mois.
Toute la France a suivi
les deux procès qui l’ont acquitté en 2009 et 2010. Deux procès qui n’ont
pas permis de faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé ce
dimanche 27 février 2000.
Suzanne Viguier a-t-elle été assassinée ?
Mais par qui, et pour quel mobile ? S’est-elle suicidée ? Dans ce cas
pourquoi n’a-t-on jamais retrouvé son corps ? A-t-elle décidé, comme aime
à l’imaginer sa mère, de couper les ponts afin de refaire sa vie loin de
Toulouse ?
A moins d’un fait
nouveau de plus en plus improbable, cette disparition restera pour toujours
mystérieuse.
Ce soir nous revenons
sur toutes les hypothèses, mais aussi sur les zones d’ombre de cette affaire, à
l’occasion de la sortie demain sur les écrans du premier film du cinéaste
Antoine Raimbault « Une intime conviction ». Une œuvre de fiction,
mais le rappel aussi d’une enquête qui n’a pas abouti et de l’implication d’un
célèbre avocat, Me Eric Dupont-Moretti qui trouvera la faille qui a fait
basculer le procès en appel et permis à Jacques Viguier d’être innocenté
définitivement.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
Nos invités
Antoine Raimbault, réalisateur, son film « Une intime conviction » avec Marina Foïs et Olivier Gourmet.
Maitre Henri Leclerc du barreau de Paris, a défendu Jacques Viguier avec son confrère Me Georges Catala du barreau de Toulouse lors du premier procès en 2009 auprès de la cour d’assises de la Haute Garonne.
Jean-Pierre Vergès, journaliste spécialiste faits divers, réalisateur de
documentaire pour la télévision, avait suivi pour le JDD le deuxième procès.