"Quand l'affaire Platini éclate, ce dernier est dans le déni, il réagit mal, il communique à l'envers, il évoque un complot et ne prend pas la mesure de la déflagration. François Fillon fera pareil", note Pascal Praud. "On a compris tout de suite chez Michel Platini que le contrat de travail avec Blatter n'existait pas, que l'accord était verbal, qu'aucun élément matériel ne prouverait la parole de l'ancien président de l'UEFA", poursuit-il.
"Après les révélations du Canard Enchaîné, chacun a deviné que Penelope Fillon n'avait pas fait grand chose ; que son emploi était sinon présumé fictif, du moins à temps très partiel", analyse le journaliste. "Elle a travaillé pour son mari, mais les ordinateurs ne s'en souviennent pas beaucoup", dit-il avec ironie.
"Dans les deux cas, il y a une atmosphère de chasse à courre. Dans les deux cas, il y a la difficulté de se défendre", constate Pascal Praud. "Reconnaître l'emploi fictif, c'est aller en correctionnel pour un délit qui relève du pénal. Chez Platini, avouer la faute c'était renoncer à la présidence", rappelle-t-il. "Lundi 6 février, Fillon a fait ce que Platini n'avait pas su commencer : une opération vérité et un mea culpa. Est-ce que ce sera suffisant ? À suivre", lance le journaliste pour conclure.
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