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8 mai : "On me surnommait le 'lieutenant Baraka'", raconte un des derniers compagnons de la Libération

REPORTAGE - La commémoration de la victoire du 8 mai 1945 est aussi l'occasion de rendre hommage à ceux qui ont été décorés de l'ordre de compagnon de la Libération. Rencontre avec Fred Moore, 94 ans.

Une médaille de l'ordre de compagnon de la Libération
Crédit : AFP / Archives, Charles Platiau
Pierre Julien
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Le président François Hollande a célébré jeudi 8 mai à l'Arc de triomphe le 69ème anniversaire de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie. Une date qui est aussi l'occasion de rendre hommage à tous les décorés de l'ordre de compagnon de la Libération. Cette récompense, créée en novembre 1940 par le Général de Gaulle, avait été remise à 1.038 personnes.

Choqué par l'appel de Pétain

Parmi elles, dix-neuf sont encore en vie. Fred Moore, 94 ans, fait partie des survivants. Né d'un père officier anglais naturalisé français, il avait rejoint à 20 ans l'homme de la France libre

En avril 1940, ses parents, qui habitent Amiens, fuient l'avancée allemande et se réfugient près de Brest. C'est de là que Fred Moore entend, le 17 juin, l'appel de Philippe Pétain à cesser le combat. "Ça nous a fait un choc terrible. Mon frère et moi, nous nous sommes regardé et on a ressenti la même chose", explique-t-il. Il décide alors d'aller en Angleterre avec ceux qui continuent le combat.

Les larmes aux yeux à l'annonce de la capitulation allemande

Sur les conseils des Britanniques, il prend contact avec les quelques Français qui sont arrivés à Londres avec de Gaulle. Deux ans plus tard, il est affecté au sein du 1er régiment de marche de spahis marocains. "J'ai été surnommé le 'lieutenant Baraka' après le combat du 6 mars 1943 à l'oued Gragour. J'ai changé trois fois de blindé sans enregistrer aucun blessé dans aucun équipage", raconte-t-il.

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Après avoir débarqué en Normandie avec la 2ème DB de Leclerc, il participe ensuite à la libération de Paris et à celle de Strasbourg. "On a eu les larmes aux yeux quand on a appris la capitulation", ajoute-t-il. "On savait que pour l'Allemagne c'était foutu. On voyait les officiers, avec leurs chauffeurs et leurs bagage dans la voiture, venir se constituer prisonnier. Ils ne voulaient pas être arrêtés par les Russes".

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