Le cargo espagnol Luno, brisé en trois début février sur la plage d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques), a commencé à être démantelé ce lundi 17 mars.
Sous un ciel clair et par une mer très calme, aux antipodes de la houle de six à huit mètres qui sévissait quand le Luno s'est échoué le 5 février, 18 hommes de sociétés néerlandaises spécialisées, Svitzer et Koole, ont commencé par installer les engins dont une immense grue sur la digue, tout près d'un morceau de l'épave, dont le démantèlement devrait durer au minimum deux mois.
Sur la plage, sur un échafaudage de six mètres de haut, les hommes ont procédé à l'assemblage d'un véhicule amphibie qui aura pour mission d'aller chercher les morceaux d'épave sous la mer.
Un bateau de la
société Casagec, bureau spécialisé en bathymétrie (étude de la
topographie, du sol sous-marin), a tourné autour de la partie avant du
Luno, encastrée sur la digue d'Anglet, de l'arrière du cargo où se
trouve le "château" (poste de pilotage) en partie immergé, et aussi d'un
tronçon de la partie centrale de l'épave.
Le premier acte de "déconstruction" à proprement parler, par l’intérieur de l'épave, devait débuter dans la journée.
"Après un mois de préparation minutieuse, la première partie des opérations, qui consiste à évider la partie avant du bateau pour l'alléger, puis la tracter sur la plage pour achever sa déconstruction", devrait démarrer cet après-midi, a déclaré Guillaume Placé, directeur général des services de la ville d'Anglet. L'étape suivante consistera à récupérer le "château" à demi immergé. Un filin d'acier passé autour de lui aidera à le tracter sur la plage.
Des plongeurs seront mobilisés, ainsi que des treuils d'une capacité de plus de 300 tonnes.
La troisième opération visera à récupérer les morceaux de l'épave éparpillés autour de la digue.
Les
parties du cargo ramenées sur la plage seront découpées "par lampe
thermique en morceaux de 6 mètres par 2,50 mètres", puis évacuées par
voie terrestre.
Le cargo de 100 mètres de long s'était échoué à
l'approche du port de Bayonne, une avarie moteur l'envoyant dériver dans
la tempête, sur une digue où il s'est brisé en deux, puis en trois. Ses membres d'équipage avaient été hélitreuillés dans les heures suivantes
dans des conditions difficiles, avec des vents atteignant 110 km/h.
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