Agriculture : la vente directe au consommateur passe souvent par internet
CHRONIQUE - Des agriculteurs qui proposent directement aux consommateurs de leur region des volailles, des fruits, des légumes : on appelle cela des "circuits courts". Cela passe désormais souvent par internet.
La vente directe au consommateur, c'est la grosse tendance au Salon international de l'Agriculture, qui se tient jusqu'à la fin de la semaine Porte de Versailles, à Paris. Autrefois, on appelait cela : "Aller au marché". Aujourd'hui, cela passe souvent par internet.
Paniers de carottes vendus en gare
Les agriculteurs, beaucoup plus que d'autres professions, ont parfaitement compris l'intérêt de la Toile pour eux. Ils vendent directement au consommateur. Ils évitent ainsi de passer par les grandes surfaces.
Il y a le phénomène des drive : des producteurs s'associent et créent un site sur lequel le consommateur fait ses courses et va chercher ses produits dans un entrepôt en voiture. La vente directe peut être aussi dans les gares en Île-de-France. Les citadins qui reviennent du travail peuvent acheter leur panier de carottes dans une gare de RER.
Mais il y a désormais des réseaux sociaux, comme paysans.net qui met en rapport agriculteurs et consommateurs. Au SIA, on trouve un réseau qui s'appelle La ruche qui dit Oui !. C'est un site internet qui compte déjà, dans plus de 300 villes, des producteurs et 50.000 consommateurs adhérents.
Davantage de marge pour les agriculteurs
En fait, en France, on estime qu'il y a aujourd'hui un agriculteur sur cinq qui propose la totalité ou une partie de ses produits en vente directe. C'est même un sur deux pour les fruits et légumes. Cela fait quand même 100.000 agriculteurs qui font plus de marge. Le consommateur, lui, paie un prix raisonnable, souvent pour plus de qualité
Quand en plus la pomme ou la carotte ne viennent pas de l'autre bout du monde en camion, c'est un commerce plus écologique. Cela évite également le gaspillage. Dans les circuits classiques entre le champs et l'assiette, quand un produit passe par la coopérative, le grossiste, le semi-grossiste ou la grande surface, il peut y avoir jusqu'à 50% de gaspillage.
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