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Olympique de Marseille : pourquoi il y a déjà un sentiment de crise

DÉCRYPTAGE - Au bout de seulement cinq journées de Ligue 1, et avec sept points au compteur, l'OM fait grise mine.

Rudi Garcia lors de la réception de Metz au stade Vélodrome le 16 octobre 2016
Julien Absalon
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Les "Garcia démission !" fusent déjà dans les travées du Vélodrome. Dans son antre, dimanche 10 septembre, l'Olympique de Marseille a été giflé (1-3) par un Stade Rennais dont c'était seulement la première victoire de la saison en Ligue 1. "Mr. le président, fini les promesses mensongères et leurs explications douteuses, place aux résultats concrets", scandait ainsi une banderole pendant la déroute.

Il ne s'agit pourtant que de la cinquième journée de championnat. Malgré tout, un début de crise pointe déjà le bout de son nez après cette lourde défaite qui succède à l'humiliation en forme de match de tennis à Monaco (6-1). "Il faut qu'on lave le linge sale en famille", a d'ailleurs lancé le jeune Maxime Lopez après le coup de sifflet final. Des termes qui ressemblent fortement à une équipe en perte de confiance.

1. Un contenu inquiétant

En cinq matches de championnat, malgré deux victoires et deux nuls, il n'y a véritablement qu'un seul résultat réellement satisfaisant la victoire 3-0 contre Dijon, à domicile, lors de la première journée. Lors de ce match, la première mi-temps était compliquée, mais pouvait se comprendre au vu du contexte.

Problème : les difficultés affichées lors de cette première période se sont dupliquées, avant d'empirer progressivement. Contre Nantes (0-1), il faut de la chance en fin de match (87e) pour permettre à Ocampos de donner la victoire aux siens. Ensuite, que ce soit contre Angers ou à Domzale pour le match aller des barrages de Ligue Europa, l'OM démontre une incapacité à produire du jeu, à déployer une animation offensive cohérente autour de Valère Germain et affiche rapidement de nombreuses failles en défense.

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De quoi faire exploser l'avion en plein vol contre une équipe aussi talentueuse que l'AS Monaco, puis de se retrouver dans une situation où plus rien ne répond face à Rennes. Et si les supporters les plus impatients réclament le départ de Rudi Garcia, c'est que ce dernier n'est pas encore parvenu à trouver les solutions idoines pour améliorer le plan de jeu. Pis, sa tactique ultra-défensive imaginée contre Monaco tranche radicalement avec les ambitions de jeu qu'il évoque.

2. Des joueurs qui ne répondent pas présent

Le contenu global est-il seulement lié aux choix de Rudi Garcia ? En tout cas, les limites de certains joueurs semblent être révélées au grand jour. Patrice Évra, 36 ans, affiche toutes les difficultés du monde pour tenir le rythme physiquement sur son couloir gauche. La charnière centrale, Rami-Abdennour, loin d'être mauvaise sur le papier et jouissant d'une expérience non négligeable, a failli dès son premier match.

Le milieu de terrain fait quant à lui preuve d'une absence de révolte flagrante. "Il faut se remettre en question et faire preuve de caractère. Même si on dirait qu'on n'en a pas nous avons des joueurs de caractère. On s'est peut-être caché les uns derrière les autres sur le terrain. On a été nul mais on va réagir", a ainsi reconnu Grégory Sertic.

3. L'attente suscitée par le "Champions Project"

L'impatience de certaines tribunes provient aussi, sans doute, des espérances placées dans le "Champions project", cette feuille de route annoncée par la nouvelle direction de l'OM depuis octobre 2016. "Nous démarrons ce projet avec un objectif d'investissement de 200 millions sur quatre ans (un chiffre évoqué par l'actionnaire Frank McCourt, ndlr) si nous voulons être rapidement compétitifs", expliquait sur RTL le président Jacques-Henri Eyraud.

Même si le président avait prévenu qu'il "n'était pas le Qatar", une incompréhension est née entre le club et les supporters qui s'attendaient à un mercato clinquant. Jacques-Henri Eyraud n'avait alors pas hésité à proposer aux fans de prendre une tisane pour calmer leur "nervosité".

La déception est née aussi de la signature de l'attaquant grec Konstantínos Mítroglou lors du dernier jour du mercato, alors que des noms plus ronflants étaient évoqués durant toute la pause estivale (Giroud, Bacca, Jovetic...). Aussi, les supporters n'ont pas oublié cette déclaration en février 2017 : "Je pense que dès la saison suivante (2018-2019, ndlr), il faudra qu’on ne soit vraiment pas loin et concourir pour le titre". Encore faut-il être sur la pente ascendante. Dans Le Parisien, un cadre du virage sud, prévenait : "Ils ont parlé de titres, nous ont fait miroiter des objectifs, qu'ils les atteignent".

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