Retour sur Terre aussi difficile que décevant pour les joueurs, le staff et leurs supporters. Occasion en or manquée de revenir à une longueur du leader monégasque. Cinq jours après avoir marché sur le FC Barcelone de Lionel Messi, Neymar ou Luis Suarez (4-0), le Paris Saint-Germain s'est cassé les dents sur la défense toulousaine en clôture de la 26e journée de Ligue 1 (0-0). Deux nouveaux points de perdus. Un phénomène récurrent partout en Europe au fil des saisons.
L'an passé, quatre des six nuls concédés par le PSG l'avaient déjà été autour de rencontres de Ligue des champions : contre Bordeaux et à Reims avant et après la réception de Malmö, contre Lille avant le 8e de finale aller face à Chelsea puis Montpellier avant le retour. Cette saison, l'équipe d'Unai Emery a lâché 22 points en route (56 sur 78 possibles), dont près des deux tiers (14, deux défaites, quatre nuls) en amont ou en aval des soirées paillettes de milieu de semaine.
De son côté, Monaco, il est vrai, a systématiquement réussi à enchaîner un succès après ses six matches de phase de poule sur la scène européenne. Pour l'ASM, c'est avant et à l'extérieur que le bât blesse. Exemples avec cette défaite à... Toulouse en octobre, l'une des trois de sa saison, et ce dernier match nul en date sur la pelouse de Bastia (1-1), quatre jours avant le déplacement à Manchester City.
La plupart du temps, les entraîneurs assurent dans ce cas-là que les joueurs n'ont pas la tête au rendez-vous d'après, imminent, qu'il y a un match important à gagner en championnat. Dans les faits, le risque de blessure est bien présent à l'esprit des titulaires potentiels, ce qui peut expliquer un engagement moindre, comme Monaco à Bastia en première période ; certains cadres ne sont pas alignés d'entrée (Fabinho en Corse) ou laissés au repos (Sidibé).
Pour ce qui est du PSG, la contre-performance face au TFC résulte de plusieurs facteurs. D'une part, le large turn-over opéré par Emery (cinq changements par rapport au 11 de départ contre le Barça), avec un Di Maria forfait, un Verratti sur le banc et les latéraux Aurier et Maxwell en dessous du niveau de Meunier et Kurzawa. D'autre part, la fatigue physique après la dépense d'énergie du milieu de semaine (Draxler inexistant, Rabiot et Cavani moins en vue dans le dernier quart d'heure), et des entrants moins tranchants (Lucas, Ben Arfa).
Il ne faut pas non plus sous-estimer la performance des joueurs de Pascal Dupraz, parfaitement organisés, solidaires et talentueux (Laffont, Jullien). Cela pourra choquer certains mais paraît tout de même compréhensible, logique : une moindre motivation, souvent inconsciente, chez certains, pour une rencontre face au 9e de Ligue 1 au coup d'envoi après s'être frotté à l'une des meilleures équipes du 21e siècle avec l'envie de tout casser.
Ce constat, qui a également touché le 3e club français engagé cette saison en Ligue des champions, Lyon (quatre défaites et un nul avant et après la C1), vaut pour plusieurs grands clubs européens. Le Barça a enregistré ses deux défaites en Liga avant la réception du Celtic Glasgow et après un déplacement à Mönchengladbach. Le Bayern n'a subi qu'une défaite en Bundesliga, avant un match à Rostov. En Italie, la Juve a été battue trois fois après des rencontres continentales. Manchester City n'a gagné que deux des six rencontres de championnat qui suivaient ses rendez-vous européens.
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