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JO Rio 2016 : sacrée championne olympique, la Seleção tient sa revanche sur l'Allemagne

Après leur écrasante défaite à domicile 7-1 lors du mondial-2014, Neymar et ses coéquipiers ont lavé l'affront en battant la Mannschaft en finale des Jeux olympiques.

Les supporters brésiliens sont venus nombreux pour soutenir la Seleção face au Mexique à Fortaleza

Félix Roudaut & AFP

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La Seleção peut savourer sa revanche face à l'Allemagne, samedi 20 août. Après leur écrasante défaite à domicile 7-1 lors de la Coupe du monde de football en 2014, Neymar et ses coéquipiers ont lavé l'affront en battant la Mannschaft en finale des Jeux olympiques. C'est le même Neymar qui a transformé le tir au but vainqueur et offert le premier sacre olympique à son pays, dans un stade Maracanã au bord de l'implosion. 

Incapables de se départager, les deux équipes se sont neutralisées (1-1) jusqu'à une séance de tirs au but électrique dans ce stade mythique sis à Rio de Janeiro. Les huit premiers joueurs avaient réussi leur tir au but, jusqu'à ce que Wéverton Pereira da Silva, remplaçant héroïque, ne stoppe la frappe de Nils Petersen. À 24 ans, le prodige brésilien Neymar, qui évolue au FC Barcelone, n'a pas tremblé lorsqu'il a fallu inscrire le but le plus important de sa carrière. 

"L'Allemagne peut attendre, son heure va arriver"

Acteurs majeurs de la planète football, les deux pays n'étaient jamais parvenus à remporter les Jeux olympiques. La Mannschaft disputait même sa première finale. Plus que de remporter sa première médaille olympique, la Seleção avait surtout comme objectif de laver l'affront du 7-1 encaissé en demi-finale du mondial-2014 à domicile. Un véritable traumatisme pour ce pays dans lequel le football est le sport-roi. Un scénario catastrophe gravé ce samedi dans les têtes des 200 millions de Brésiliens. 

"L'Allemagne peut attendre, son heure va arriver", scandait le Maracanã lors de la demi-finale des Jeux, remportée 6 à 0 face au Honduras. Si ce sacre olympique n'effacera pas l'humiliation de 2014, il aura le mérite d'apaiser les supporters brésiliens, après deux années de résultats chaotiques et des soupçons de corruption qui pèsent sur les pontes de la fédération, dont le président Marco Polo Del Nero. "Le Marco Polo qui ne voyage pas" de peur d'être extradé aux États-Unis.

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