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Sergio Ramos et Gérard Piqué avec l'Espagne contre Israël vendredi 24 mars 2017
Crédit : Alvaro Barrientos/AP/SIPA
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PSG-FC Barcelone, PSG-Real Madrid, Lyon-FC Séville, Lyon-Valence, Lyon-Real Sociedad, Monaco-Valence, Marseille-Athletic Bilbao... Depuis quatre ans, chaque saison propose au moins un affrontement entre clubs français et espagnols. Les deux sélections, en revanche, ne sont plus affrontées depuis septembre 2014, déjà en amical, avec un succès des Bleus 1-0 (but de Loïc Rémy à la 73e). Un an et demi plus tôt, lors des qualifications pour le Mondial 2014. La Roja s'était imposée 1-0 au Stade de France après un nul (1-1) à Madrid.
Les retrouvailles sont prévues pour ce mardi 28 mars, pour un match amical de gala entre deux nations en tête de leur groupe éliminatoire vers la Coupe du monde 2018, qui aura lieu en Russie. Les Bleus viennent de se défaire du Luxembourg (1-3) pour reprendre trois longueurs d'avance sur la Suède. Vainqueurs d'Israël (4-1), les Espagnols devancent l'Italie à la différence de buts (+17 contre +9, notamment grâce à un carton 8-0 face au Liechtenstein en ouverture).
Quatre jours après une victoire en amical en Belgique (0-2) pour ses premiers pas en tant que sélectionneur, Julen Lopetegui débute idéalement en compétition officielle face à l'État-confetti situé entre la Suisse et l'Autriche et éparpillé façon puzzle par la "furia roja". Quelques semaines plus tôt, le 21 juillet, l'ancien entraîneur du FC Porto, international à une reprise avec l'Espagne, hérite du poste laissé vacant par Vicente del Bosque.
À la tête de la Roja depuis huit ans, artisan des titres de champion du monde 2010 et d'Europe 2012, "Vincent du Bois" poursuit l'aventure pour deux ans de plus en juin 2014 malgré le fiasco du Mondial brésilien (élimination dès le 1er tour après deux défaites contre les Pays-Bas et le Chili). Il jette finalement l'éponge le 30 juin 2016, dans la foulée d'une défaite en 8e de finale de l'Euro français face à l'Italie (0-2).
De 16 ans le cadet de Del Bosque, Lopetegui (50 ans) possède aux yeux de sa Fédération deux avantages majeurs. Champion d'Europe avec les moins de 19 ans ibériques en 2012 et vainqueur de l'Euro Espoirs l'année suivante, il est probablement celui qui connaît le mieux le vivier de jeunes joueurs. À l'instar de son prédécesseur et de nombreux de ses compatriotes techniciens, c'est un adepte de la possession du ballon.
Julen Lopetegui le 15 novembre 2016
Crédit : Julen Lopetegui
Des 23 joueurs présents en France pour l'Euro, Lopetegui n'en retient que 13 dans sa première liste fin août. Exit, pour des raisons diverses, les attaquants Aritz Aduriz et Pedro, les milieux Cesc Fabregas (lire ci-dessous) et Bruno, les défenseurs Juanfran, Jordi Alba, Marc Bartra, Mikel San José, Hector Bellerin et César Azpilicueta. Et surtout, l'emblématique gardien Iker Casillas.
"San Iker", capitaine de la trilogie victorieuse de 2008 à 2012, recordman de sélections en rouge et or (167 depuis 2000), n'était certes pas titulaire durant l'Euro, Del Bosque lui ayant préféré David De Gea. Mais le symbole est fort, d'autant plus que Lopetegui ne choisit pas alors à sa place un jeune mais un autre ancien, Pepe Reina, 34 ans, un de moins que Casillas. Le brassard de capitaine, lui, reste confié à Sergio Ramos, indéboulonnable en défense centrale comme Gerard Piqué.
L'autre grande victime de l'arrivée de Lopetegui aux commandes de la Roja est donc Cesc Fabregas, 110 sélections et 15 buts au compteur depuis 2006. Le milieu de 29 ans paye probablement un Euro globalement décevant malgré un joli but face à la Croatie. Parallèlement, le plus jeune joueur jamais aligné par l'Espagne en Coupe du monde perd sa place de titulaire à Chelsea, n'offrant à son sélectionneur aucun argument irréfutable pour changer d'avis.
Capable de passer d'un schéma tactique en 3-4-3 à un 4-2-3-1 en passant par le plus traditionnel 4-3-3 lors de ses trois dernières compositions d'équipe, Lopetegui s'appuie au milieu sur Andres Iniesta lorsqu'il est opérationnel, l'inamovible Sergio Busquets, le plus offensif Thiago Alcantara, avec comme principales solutions de repli Koke et Isco plutôt que Javi Martinez et Ander Herrera, régulièrement appelés.
Autre meneur de jeu laissé de côté par sa sélection comme par son club (Manchester United) : Juan Mata, qui n'a plus marqué avec l'Espagne depuis juin 2014 et ne faisait déjà plus partie des plans de Del Bosque. En revanche, le changement de sélectionneur a en premier lieu bénéficié à un homme, l'avant-centre né au Brésil Diego Costa (28 ans).
Critiqué pour ses prestations au Brésil en 2014, placé sur le banc des remplaçants au profit de Fernando Torres à la fin de ce Mondial raté, l'attaquant de Chelsea compose avec David Silva et Victor Vitolo le trident offensif préférentiel de Lopetegui. Doublé face au Liechtenstein, buteur en Albanie et contre Israël : les chiffres parlent en faveur de Costa, qui a relégué Alvaro Morata sur le banc.
Costa incertain face aux Bleus en raison d'une "lésion osseuse aiguë" à une cheville, selon sa Fédération, Morata pourrait débuter sur la pelouse de Saint-Denis, à moins que Lopetegui n'opte pour Pedro. L'attaquant de Chelsea, de retour dans la liste, est justement celui qui avait permis à la Roja de s'imposer au Stade de France lors de la dernière opposition face à la France.
Diego Costa avec l'Espagne le 24 mars 2017
Crédit : Alvaro Barrientos/AP/SIPA
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