Vendredi, Didier Deschamps s'était souvenu avec le sourire du dernier match des Bleus dans la capitale des Gaules, lorsqu'il y avait poussé une "gueulante" à la mi-temps. Ils étaient menés 1-0 à la pause (avant de gagner 2-1, contre l'Irlande en 8e de finale de l'Euro-2016) : comme ce samedi. Ce qui pouvait sembler incongru, sinon inquiétant, au vu du pedigree des États-Unis, même pas qualifiés pour la Coupe du monde...
Contre les États-Unis, le climat était très lourd, et a peut-être eu des effets émollients sur le jeu des Français, capables de longues séquences de jeu neutre. À moins que ce soit la crainte des blessures, alors qu'elles les épargnent depuis le début de la préparation, contrairement aux pré-campagnes précédentes (trois forfaits avant le Mondial-2014 puis l'Euro-2016).
"On manquait un peu de jus. On s'est créé quand même suffisamment d'occasions pour gagner, mais ça passe par là aussi, face à une jeune équipe des États-Unis qui a été très généreuse, qui nous a laissé peu d'espace et qui a essayé de bien défendre", a estimé Didier Deschamps sur TF1.
Et à force de ne pas matérialiser leur maîtrise sur le tableau d'affichage, ils ont été punis contre le cours du jeu en fin de première période, par un but de Green profitant d'une bourde de Sidibé et d'un angle mal bouché par Lloris (45e), un gardien qui ne transpire pas la confiance ces derniers temps...
C'était historiquement le premier but encaissé par les Bleus face aux Etats-Unis (trois victoires françaises auparavant en autant de rencontres), alors qu'ils n'étaient par ailleurs pas du tout été inquiétés défensivement, les Américains se faisant toujours naïvement piéger par le hors-jeu lors de leurs (rares) incursions dans le camp adverse.
Du jeu bleu neutre, mais tout de même entrelardé de quelques éclairs, sous l'impulsion surtout de Mbappé, finalement récompensé par l'égalisation sur un centre de Pavard (78e). Il était dans tous les bons coups offensifs, capable de transformer un ballon quelconque en situation chaude. Des frappes déviées en corner (25e, 27e), des démarrages balle au pied foudroyants... la pépite a encore fait de sacrées différences.
Griezmann en revanche s'est illustré par sa grande imprécision, sur les frappes non cadrées, les passes mal dosées. Giroud itou, auteur de déviations mal assurées et d'une simple tête dans les bras du gardien (10e). Ou quand l'attaque est dans un état désuni...
Le grand barbu a été remplacé à l'heure de jeu par Dembélé, quelques beaux raids à son actif, et quelques étourderies aussi. Et question remplaçants, l'histoire aurait pu être belle si Fekir, de retour sur sa pelouse et coincé entre Lyon et Liverpool, n'avait pas trouvé la main ferme de Steffen sur un coup franc (80e) et une frappe lointaine (90e+5).
La petite satisfaction concerne Paul Pogba. Sans être flamboyant, le milieu de terrain a rassuré en prenant le jeu à son compte, présent dans la bataille défensive, actif dans l'animation, des passes subtiles à la clef. Un match intéressant, mis sur les rails par une frappe sur le poteau dès la 5e minute - la seule occasion nette des Bleus !
Comme les deux premiers adversaires des Bleus durant cette préparation, les États-Unis ne sont pas qualifiés pour la 21e Coupe du Monde de l'histoire. 8es-de-finaliste en 2010 et 2014, ils ont cette fois échoué à la 5e place sur six du groupe finale de la zone Concacaf. Durant cette phase de matches amicaux, ils ont battu la Bolivie 3-0 puis se sont inclinés 2-1 en Irlande.
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