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Andres Iniesta et Iker Casillas après Espagne-Chili
Crédit : AFP/Y.Chiba
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La Coupe du monde a débuté depuis à peine une semaine et déjà les surprises ne manquent pas du côté du Brésil. Si l'élimination de l'Espagne est clairement le moment le plus marquant jusqu'à présent, une tendance semble se dégager et dont la Roja a été un symbole. En effet, il semble bien que la Coupe du monde 2014 marque la fin de règne de plusieurs cadors du football mondial.
Les gloires du milieu des années 2000 raccrochent peu à peu les crampons, et cette phase finale accélère certains déclins. Usés et dépassés, des joueurs parfois légendaires ne tiennent plus la comparaison ni le rythme d'un football devenu ultra rapide.
Mercredi 18 juin, 6 jours après la déroute du premier match face aux Pays-Bas (5-1), l'Espagne se présente pour rester en vie dans ce Mondial face au Chili. Sur le terrain, on ne trouve plus le stratège de la Roja, Xavi Hernandez, maestro du jeu ibérique mais dont le physique ne suivait plus. Auteur d'une saison en demi-teinte avec le Barça, le Catalan n'était plus le même à cause de blessures récurrentes.
90 minutes plus tard, l'Espagne n'avait pas pu renverser la furia chilienne et se retrouvait sortie du Mondial dont elle détenait le titre. Une élimination qui sonnait le glas d'une génération dorée : Casillas, Xabi Alonso, Busquets ou encore Fernando Torres, qui ont tout gagné depuis l'Euro 2008, ne reviendront sans doute pas sous le maillot rouge.
Au-delà de l'Espagne, c'est toute une époque qui prend fin durant cette Coupe du monde brésilienne. L'Angleterre, elle aussi éliminée, a vu Steven Gerrard n'être que l'ombre du joueur immense qu'il fut. Franck Lampard lui n'est pour l'instant même pas entré en jeu.
Autre symbole, l'Uruguay, qui a disputé son premier match sans Suarez, mais surtout avec les anciennes gloires Lugano et Diego Forlan, meilleur buteur de la dernière édition, que l'Uruguay avait terminé à la 3e place. Lors du match pour la survie face au Anglais, Oscar Tabarez avait choisi de se passer de ses deux légendes. Suarez a porté les siens vers la victoire, et Godin a pris le relais du capitanat de Lugano.
S'il est toujours compliqué de prévoir un déclin, et de mettre de côté des joueurs de l'envergure de Xavi ou Casillas, il semble bien que le jeu lors de cette Coupe du monde ne se prête pas à la "gestion" que peuvent mettre en avant les vétérans. Vivacité, rythme, intensité et prise de risque sont les clés de la réussite pour le moment. La vitesse de jeu des équipes est impressionnante de sorte qu'il est impossible de jouer "à l'expérience".
S'il y a une petite baisse de régime, elle est amplifiée dans les matches entrevus lors de cette compétition. En 2014, ce sont bien les nouvelles pépites du ballon rond qui semblent prendre le pouvoir, à l'image de l'Allemagne, en constant rajeunissement, et qui renvoyé à ses études un Portugal en fin de cycle.
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